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Articles

Volume 30, Numbers 1 and 2 (2009)

Fusing the Nuclear Community: Intercultural Memory, Hiroshima 1945 and the Chronotopic Dramaturgy of Marie Clements’s Burning Vision

Submitted
September 1, 2009
Published
2009-01-01

Abstract

In recent years, attention to Marie Clements’s work as a playwright has gradually accumulated. Her plays are eagerly produced across Canada and around the world. Scholarly articles have appeared on these pages, as well as in Canadian Theatre Review, Theatre Research International, and the Baylor Journal of Theatre and Performance, and panel papers focusing on her work have been presented at conferences from Vancouver to Belgium. Much of this attention has dealt with three mutually definitive aspects of her plays: their autobiographical relevance to Clements’s life and worldview, their aboriginality, and their staging of women. That is to say, for the most part attention to Clements’s work has been predicated on questions of identity that flow from the "personal engagement with the text by its writer-actor" (Gilbert, "Shine" 25). Here I consider her award-winning play Burning Vision as performing cultures in ways that are productively political, imaginative, theatrical, and complex. I argue that moments of reciprocal communication between cultures—"intercultural handshakes"— are negotiated by Clements as "timespace" moments through a Dene-inspired form of "chronotopic dramaturgy" which, following Mikhail Bakhtin and Ric Knowles, re-visions the ways in which time and space structure a theatrical work and inform our understanding of the political effects at play. Résumé Ces dernières années, on s’intéresse de plus en plus à l’œuvre théâtrale de Marie Clements. Un peu partout au Canada et à travers le monde, on s’empresse de monter ses pièces. Des articles sur l’œuvre de Clements sont déjà parus dans notre revue, de même que dans Canadian Theatre Review, Theatre Research International et le Baylor Journal of Theatre and Performance; des plénières sur l’œuvre de Clements ont eu lieu dans le cadre de colloques tenus de Vancouver jusqu’en Belgique. Or, une bonne part de l’attention consacrée à la dramaturge a porté sur trois aspects reconnus des pièces de Clements : le rapport autobiographique de ces pièces à la vie de Clements et au regard qu’elle jette sur le monde, le caractère autochtone des pièces et la mise en scène des femmes. L’attention portée à l’œuvre de Clements a donc été largement fondée sur des questions d’identité qui découlent de « l’engagement personnel de l’auteure-actrice Clements à l’endroit du texte » (Gilbert « Shine » 25). Ici, Whittaker examine la pièce Burning Vision pour laquelle Clements a remporté plusieurs prix en montrant qu’elle offre des représentations culturelles qui sont politiquement productives, imaginatives, théâtrales et complexes. Il fait valoir que Clements présente les moments de communication réciproque entre cultures—des « poignées de main interculturelles »—comme des moments d’« espace-temps » inspirés d une forme de « dramaturgie chronotope » dénée qui, comme l’ont déjà montré Mikhail Bakhtin et Ric Knowles, redéfinissent la façon dont le temps et l’espace structurent une œuvre théâtrale et informent notre conception des effets politiques en jeu.