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Articles

Volume 30, Numbers 1 and 2 (2009)

‘Symposia’ in the Drama of trey anthony and Louise Delisle

Submitted
September 1, 2009
Published
2009-01-01

Abstract

Scholars recognize that African-Canadian literature is polyphonous, multicultural, and, in a word, diverse, thanks to its origins in the migration of black intellectuals and artists from the Caribbean, the United States, Africa, Europe, and South America, over three centuries, to colonial and (post-) modern Canada. One example of the profoundly divergent orientations among African-Canadian writers is provided by the plays of Louise Delisle and trey anthony. Delisle is an Africadian (African-Nova Scotian) playwright whose Canadian genealogy stretches back two hundred years. Significantly, her work in theatre has been regional, amateurish, and concerned with excavating the Africadian history of her environs. None of her work has enjoyed professional staging. In contrast, anthony is a first-generation immigrant, based in Toronto, whose play, ‘da Kink in my hair, has been an internationally successful major stage play and now a television sitcom, treating black women’s experiences in a contemporary, urban setting. Delisle and anthony could hardly be more different. Yet, this paper argues, their settings—kitchens and beauty parlours—replicate a shared black experience that transcends very real cultural, historical, and geographical cleavages. Résumé Les spécialistes s’entendent pour dire que la littérature afro-canadienne est polyphonique, multiculturelle et, en un mot, diverse. Cela est dû à ses origines, qui remontent à la migration d’artistes et d’intellectuels noirs venus des Caraïbes, des États-Unis, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Sud pendant trois siècles, pour s’installer dans un Canada colonial et (post)moderne. La profonde divergence des orientations adoptées par les écrivains afro-canadiens est manifeste lorsque nous examinons l’œuvre des dramaturges Louise Delisle et trey anthony. Delisle est une dramaturge africadienne (africaine et néo-écossaise) dont la famille est présente au Canada depuis deux siècles. Fait révélateur, sa contribution théâtrale est régionale et amateure, et elle cherche à mettre au jour l’histoire africadienne de ses environs. L’œuvre de Delisle n’a jamais fait l’objet d’une production professionnelle. Par contraste, anthony est une immigrante de première génération basée à Toronto; sa pièce ‘da Kink in my hair, qui met en scène les expériences de femmes noires contemporaines en milieu urbain, a connu un très grand succès à l’échelle internationale et fait maintenant l’objet d’un sitcom télévisé. On pourrait difficilement trouver deux artistes plus disparates. Et pourtant, fait valoir Clarke, les lieux que mettent en scène ces deux dramaturges—les cuisines et les salons de coiffure—reproduisent une expérience partagée par les gens de race noire et qui transcende des clivages culturels, historiques et géographiques très concrets.