Du lieu de création en Acadie: Entre le trop-plein et nulle part
Abstract
Les débuts de la littérature acadienne étaient fondés sur le silence lié à l'origine l'histoire de l'Acadie. En un cours laps de temps, on passa d'un silence à une multiplicité de voix littéraires. L'analyse du roman de Claude LeBouthillier, Le Feu du mauvais temps, et du recueil de poèmes de Gérald Leblanc, L'Extrème frontière, démontre que l'exil et l'errance sont deux thèmes marquants de la littérature acadienne. Le lieu de création acadienne, dont les limites flottantes ne cessent de vaciller, est déterminé par un sentiment d'appartenance et d'exclusion. Le roman de LeBouthillier demeure non seulement un ouvrage qui permet de retrouver ses racines, mais aussi de se retrouver soi-même. En même temps, le recueil de Leblanc évoque une Acadie ouverte au monde et ouverte à diverses expériences. Les deux oeuvres expriment donc la similitude et la dissemblance du projet de l'Acadie littéraire.Published
1993-01-01
How to Cite
Paratte, H.-D. (1993). Du lieu de création en Acadie: Entre le trop-plein et nulle part. Studies in Canadian Literature, 18(1). Retrieved from https://journals.lib.unb.ca/index.php/SCL/article/view/8174
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