Au cours de l'histoire du roman québécois, on remarque un motif plutôt négatif du Patron. L'existence de ce personnage "méchant" serait due au sentiment d'aliénation canadienne-française face à l'exploitation capitaliste par l'anglophone. Jacques Poulin, dans son roman Les Grandes Marées (1978), essaie de déloger cette attitude négative négative envers le patron en essayant de lui donner un caractère plus positif. En examinant les différentes versions non-publiées du roman, Levasseur démontre comment la figure du patron dans le roman de Poulin passe d'un personnage significatif développé dans la première version du manuscrit à un personnage secondaire plat dans la version finale du roman.