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Articles

Volume 35, Number 1 (2010)

Des mots comme les murs d’une maison : le leitmotiv du logis dans le roman acadien contemporain

Submitted
September 29, 2010
Published
2010-09-01

Abstract

La maison est investie d’une charge symbolique importante en tant que microcosme de l’individu et de la société dans laquelle il vit. En littérature acadienne, ce poids symbolique est accentué par la perte réelle et historique du territoire. Des cabanes de Puçois au phare d’Antonine Maillet; de l’escargot, qui porte sa maison sur son dos, aux lofts de France Daigle; des fonts baptismaux à la construction du Gîte de Jean Babineau en passant par les nombreux appartements de Gérald Leblanc, il se trouve un bon nombre de niveaux ou d’étages dans les maisons du roman acadien contemporain. Dans tout ce foisonnement de représentations d’habitacles, est-il possible de reconstituer une maison symboliquement complète comme l’entend Bachelard? Et quelles sont les valeurs symboliques rattachées à la maison dans ces textes? Une lecture mythanalytique inspirée de Durand et Bachelard relève des constellations sémantiques fort révélatrices au sujet de la littérature acadienne contemporaine en évolution.