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Articles

Volume 29, Number 1 (2004)

La fugue, la fuite et l’espace franchi dans Le Premier jardin d’Anne Hébert

Submitted
March 25, 2010
Published
2004-01-01

Abstract

Le retour de Flora à Québec, après trente ans d'exil volontaire, lui permet de transcendre les limites spatiales, sociales et temporelles imposées aux femmes de son époque. La mobilité ou l'immobilité de Flora Fontanges prend tous son sens dans le contexte des contraintes imposées aux femmes par leur milieu et leur classe sociale. Le déclin financier du couple bourgeois Eventurel, sa famille adoptive, représente le comblement des sociétés qui accordent des droits aux citoyens en fonction de leur statut de propriétaire foncier. Dans Le Premier jardin d'Anne Hébert, la liberté de mouvement est alligné à la liberté de la femme et, par extension, de la société dans laquelle elle se trouve. L'identité souple de Flora représente une nouvelle génération vouée à l'égalitarisme et à la mobilité.