Volume 24, Number 2 (1997)
Articles

The Quiet Counter-Revolution: Structural Control of Syngenetic Deposits

JoAnne Nelson
British Columbia Geological Survey, Victoria, British Columbia.

Published 1997-06-06

How to Cite

Nelson, J. (1997). The Quiet Counter-Revolution: Structural Control of Syngenetic Deposits. Geoscience Canada, 24(2). Retrieved from https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/3941

Abstract

Syngenetic massive sulphide deposits, defined as sea-floor accumulations of sulphide minerals along with their enclosing strata, produce most of Canada's lead and zinc, as well as significant amounts of copper and precious metals. Their definition as a class has come about during the last 40 years, at the expense of earlier models that defined them as structurally controlled replacement deposits. This re-definition led to a shift in emphasis to observed stratigraphie as opposed to structural features; in some cases, syngenetic advocates even dismissed local structural control as coincidental. Two recent research development shave enhanced our understanding of syngenetic deposits in deformed belts. First is the volume and quality of data now available on modern sea-floor hydrothermal systems in a wide variety of tectonic settings, from the Middle Valley of the Juan de Fuca Ridge to the back-arc basins of the western Pacific, and in particular Kuroko (rifted arc) analogues, which previously were poorly studied compared to mid-ocean ridge and continental rift examples. Second is the concept and study of inverted basins: the mechanisms by which normal fault-bounded basins are deformed during later crustal compression, and the peculiar structural geometries that result. Present investigations of syngenetic deposits now evaluate equally their stratigraphic setting — the "ore horizon" concept — and the primary and reactivated structures that controlled their origins. Résumé Les gisements de sulfures massifs syngénétiques et qui sont définis comme étant le résultat de l'accumulation de minéraux sulfureux sur les fonds océaniques et dans les couches environnantes, constituent la source principale du plomb et du zinc produits au Canada ainsi qu'une proportion importante du cuivre et des métaux précieux. Au cours des 40 dernières années, ce modèle s'est imposé comme une classe de gisements et a supplanté le modèle de gisement par remplacement à contrôles structuraux. Cette redéfinition explique qu'on s'intéresse maintenant surtout aux aspects stratigraphiques plutôt qu'aux aspects structuraux ; dans certains cas, les partisans du modèle syngénétique ne voient que coïncidences dans les aspects structuraux locaux. Deux avenues de recherche récentes ont permis d'améliorer nos connaissances des gisements syngénétiques au sein des zones orogéniques. Il s'agit d'abord du volume et de la qualité des données disponibles sur les systèmes hydrothermaux modernes des fonds océaniques dans des cadres tectoniques variés, allant de la vallée médiane de la dorsale médio-océanique de Juan de Fuca, à ceux des bassins d'arrière-arc de la portion ouest du Pacifique, tel ceux du type Kuroko (arcde fosse), lesquels étaient jadis peu étudiés par rapport aux gisements de dorsale médio-océanique ou de fossé tectonique continental. Deuxièmement, le concept même de bassins inversés ainsi que les recherches à ce sujet, soit ce phénomène par lequel des bassins délimités par des failles normales sont déformés par l'action d'une compression crustale ultérieur et qui explique l'existence de caractères géométriques si particuliers qui en résultent. Les études actuelles des gisements syngéné-tiques s'intéressent autant aux aspects stratigraphiques — le concept d'horizon minéralisé — qu'aux aspects structuraux initiaux et réactivés qui en ont régi la genèse.