Abstract
In 1882, Spencer left Canada to become Professor of Geology and Mineralogy, and Director of the Natural History Museum at the State University of Missouri. His first task was to design and equip the new museum, part of a planned extension of the main university building. The museum was completed in 1884, but funding for specimens and furnishing was withheld as feuding between the administration and the State increased. In 1886, Spencer visited Europe, making observations in Norway which strengthened his belief that glaciers were ineffective agents of erosion. Spencer was forced to resign in 1887: he devoted that summer to intensive fieldwork in the Great Lakes region, tracing proglacial lake beaches. He was appointed Professor of Geology at the State University of Georgia in Athens in 1888 and devoted that summer to further fieldwork on the proglacial beaches. The summer of 1889 was spent in geological surveys for a new railroad in Georgia and Alabama, and in 1890 Spencer gave up his position as Professor to become State Geologist of Georgia. This position ended in 1893, because Spencer had mapped mainly Paleozoic rocks in the northwest part of the State, and was intolerant of demands that he yield to political pressures and spend more time on practical matters, including gold deposits. His two seasons of fieldwork (in 1887 and 1888) were the main basis for the numerous papers that he subsequently published that named proglacial lakes (e.g., Iroquois, Algonquin), described their post-glacial deformation, and discussed their origin. Spencer did not accept that the Great Lakes region was ever covered by thick ice sheets: he believed the proglacial lakes formed at sea level, and were not the result of ice-dams.
SOMMAIRE
En 1882, Spencer a quitté le Canada pour devenir professeur de géologie et de minéralogie, et directeur du Musée d'histoire naturelle de l'Université d'État du Missouri. Son premier mandat a été de concevoir et équiper le nouveau musée, lequel devait être un prolongement de l'édifice principal. La construction du musée a été complétée en 1884, mais les fonds pour l'achat de l'ameublement et de spécimens n'ont pas été débloqués pour cause de mésentente croissante entre l'État et la direction. En 1886 Spencer a voyagé en Europe et les observations qu'il a faites en Norvège ont renforcé sa conviction que les glaciers n'étaient pas des agents d'érosion efficaces. En 1887, Spencer a été forcé de démissionner : il a consacré cet été là a d'intensifs travaux de terrain dans la région des Grands Lacs, relevant le tracé des plages proglaciaires. En 1888, il a été embauché comme professeur de géologie à l'Université d'État de Georgie à Athens, et il a consacré son été à la poursuite de ses travaux sur les plages proglaciaires. Durant l'été de 1889, il a réalisé des levés géologiques en rapport avec la construction d'une nouvelle voie ferrée en Georgie et en Alabama. En 1990, ila quitté son poste de professeur pour devenir géologue au service de l'État de Georgie. À ce poste, Spencer s'est surtout consacré à la cartographie des roches paléozoïques du nord-ouest de l'État, mais il a dû quitter ce poste parce qu'il refusait de céder aux pressions politiques voulant qu'il consacre plus de temps à des considérations plus pratiques, tel les gisements aurifères. Les informations recueillies lors de ses deux saisons de travaux de terrain (1887 et 1888) ont constitué la référence principale de nombreuses publications qui sont à l'origine des noms donnés aux lacs proglaciaires (Iroquois, Algonquin par ex.), de descriptions de leurs déformations post-glaciaires, et de discussions sur leur origine. Spencer n'acceptait pas l'idée que la région des Grands Lacs ait déjà été recouverte d'épaisses lentilles de glace : il croyait que les lacs proglaciaires avaient été formés au niveau de la mer et qu'ils n'étaient pas le résultat d'un effet de barrage créé par les glaciers.