Volume 31, Number 2 (2004)
Articles

Ice growth in the greenhouse: A seductive paradox but unrealistic scenario

Andrew J. Weaver
School of Earth and Ocean Sciences University of Victoria PO Box 3055 Victoria, B.C., V8W 3P6 Canada;Tel: (250) 472 4001; Fax: (250) 472 4004
Claude Hillaire-Marcel
Université du Québec à Montréal C.P. 8888 Montreal, Québec, H3C 3P8 Canada

Published 2004-06-01

How to Cite

Weaver, A. J., & Hillaire-Marcel, C. (2004). Ice growth in the greenhouse: A seductive paradox but unrealistic scenario. Geoscience Canada, 31(2). Retrieved from https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/2753

Abstract

The recent IPCC (2001) assessment stated that "Most models show weakening of the Northern Hemisphere Thermohaline Circulation (THC), which contributes to a reduction of surface warming in the northern North Atlantic. Even in models where the THC weakens, there is still a warming over Europe due to increased greenhouse gases." However, there is still a widespread misunderstanding of the possible consequence of climate change on the Atlantic Ocean Meridional Overturning. In particular, it is often touted, especially in the media, that a possible consequence of anthropogenic greenhouse gas emissions is: "the onset of the next ice age". Here we document the history of this misconception and quantitatively show how it is impossible for an ice age to ensue as a consequence of global warming. Through analysis of the paleoclimate record as well as a number of climate model simulations, we also suggest that it is very unlikely that the Atlantic Meridional Overturning will cease to be active in the near future. We further suggest that a region where intermediate water formation may shut down is in the Labrador Sea, although this has more minor consequences for climate than if deep water formation in the Nordic Seas were to cease. RÉSUMÉ Lors d'une évaluation récente (2001) du GIÉC on a écrit « La plupart des modèles montrent l'existence d'un affaiblissement de la circulation thermohaline (CTH) dans l'hémisphère Nord, ce qui contribue à une réduction du réchauffement de surface de la région nord de l'Atlantique Nord. Et même dans les modèles montrant un affaiblissement de la CTH, il y a quand même réchauffement de la zone européenne à cause de l'augmentation des gaz à effet de serre. » Cependant, beaucoup d'incompréhension subsiste quant aux possibles conséquences d'un changement climatique découlant de ce retournement dans la portion méridionale de l'océan Atlantique. En particulier, on entend souvent, spécialement dans les médias, que l'une des conséquence possible des émissions de gaz à effet de serres anthropogéniques serait « le déclenchement d'un âge glaciaire ». Dans le présent article, nous présentons l'historique de cette méprise et démontrons qu'il est impossible qu'un âge glaciaire soit provoqué par le réchauffement de l'atmosphère de la planète. Aussi, par l'analyse des archives paléoclimatiques et l'étude de nombreux modèles de simulation climatique, nous suggérons qu'il est très improbable quele retournement en cours dans la portion méridionale de l'Atlantique Nord, cesse dans un avenir rapproché. Nous proposons aussi que la mer du Labrador est une région où la formation d'eaux intermédiaires pourrait s'arrêter, bien que les conséquences climatiques soient bien moindres que s'il s'agissait des eaux profondes de la mer du Nord.