Volume 32, Number 2 (2005)
Issues in Canadian Geoscience

Conference Report Geoscience Summit 2004 Ottawa, Ontario 16 - 17 October 2004

Harvey Thorleifson
Minnesota Geological Survey, 2642 University Avenue W, St Paul MN USA 55114
Simon Hanmer
Geological Survey of Canada, 601 Booth Street, Ottawa, Ontario, Canada K1A 0E9

Published 2005-06-01

How to Cite

Thorleifson, H., & Hanmer, S. (2005). Conference Report Geoscience Summit 2004 Ottawa, Ontario 16 - 17 October 2004. Geoscience Canada, 32(2). Retrieved from https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/2700

Abstract

Over one hundred leaders of the Canadian earth science community met at Geoscience Summit 2004 last October to discuss strategies for maximizing our contribution to society. The Summit was chaired by Canadian Geoscience Council (CGC) President Harvey Thorleifson and Geological Association of Canada (GAC) Advocacy Coordinator Simon Hanmer, while sponsors were CGC and Geological Survey of Canada (GSC). Thirty-nine speakers prepared analyses, focusing on key points identified in discussions at CGC-sponsored Council of Presidents meetings in November 2003 and May 2004, which concluded that we need to establish a better sense of community, awareness of activity and priorities, and a more unified voice which will allow us to take more effective collective action. Presentations reviewed earth science in the energy, mining, environment, survey, and research sectors. Representatives of associations described the progress of professional registration, and coordination of activities such as conferences and publishing, as well as communications activity such as outreach, advocacy, and student recruitment. Leaders of past, present and potential research programs outlined lessons learned and the opportunities ahead. The energy and mineral industry representatives focused on the need for renewal of recruitment and training to provide a new generation of geoscientists, while the mining and environment sectors called for increased availability of public geoscience to support their work in fields such as mineral exploration and groundwater protection. The government sector focused on evolving mandates as well as redistribution and adjustment of geological survey capacity, while highlighting important initiatives such as formulation of a national consensus around the Cooperative Geological Mapping Strategies (CGMS) proposal. The International Polar Year (IYP) and the International Year of Planet Earth (IYPE) were reviewed by an invited expert panel, and discussions addressed the implications of the new Canadian Academy of Sciences. Speakers also reviewed the success of LITHOPROBE, and new initiatives were presented, including NEPTUNE, POLARIS, proposals for deep drilling, as well as several others. The potential for broader and more aggressive marine programs was discussed, as were planet-scale approaches, our role in health issues such as toxic elements and groundwater protection, reducing our vulnerability to hazards, dealing with climate change, and ensuring sustainable groundwater supply. Some participants felt that there should have been more presentations from industry and environmental earth sciences, while others expressed the view that there were too many presentations, at the expense of general discussion. The demographic and gender balance of the participants was seen by some as not reflecting the community. The Summit chairpersons responded to calls for maximization of time for discussion, which resulted in some speakers protesting that their ability to present their analysis was being curtailed. By adjournment time, however, the agenda had been completed on time, and there had been much lively and constructive discussion on successes to celebrate and promising opportunities to pursue. Participants recognized that the earth sciences play a critical and extensive role in our society, so good coordination and communication within our community are critical to ensure that our contribution to society can be optimized. Fragmentation was seen as the principal challenge constraining our contribution. Therefore, the following priorities were identified:
  • An effective Canadian earth science union that can better speak for the benefits of earth science, including a community-wide communication mechanism, pooling of community resources, and coordination of association functions
  • More outreach and advocacy to enable Canadians to better utilize earth science knowledge, and to optimize the standing of the earth sciences in Canada
  • Renewed agendas for geological surveys and university research, which will capture the imagination of our community, of the policymakers who fund us, and of the public to whom the policymakers listen
  • Recruit new geoscientists by providing opportunities for education and work experience; optimize the benefits of professional registration and facilitate professional mobility
The Summit revealed opportunities and frustrations. Fragmentation was seen as our principal challenge, and participants were anxious for follow-up steps to be taken quickly. The level of dissatisfaction with our progress, however, implies that a more efficient and effective model for community coordination is needed. The CGC, therefore, will host a June 2005 Planning Forum in Calgary to develop a Plan for the Earth Sciences in Canada. An autumn 2005 Town Hall in Ottawa will consolidate community views, and a document will result in June 2006. The participation of the entire Canadian earth science community will be required, as we have a responsibility to ensure that the $7B that are spent each year on geoscience knowledge acquisition in Canada are spent effectively and efficiently, for the maximum benefit of all Canadians. SUMMAIRE Plus d'une centaine de leaders de la communauté géoscientifique sont réunis en octobre dernier au Sommet géoscientifique 2004, pour y discuter des stratégies permettant de maximiser la contribution de notre communauté à la société. Ce " sommet " était présidé par Harvey Thorleifson, président du Conseil géoscientifique canadien (CGC) et par Simon Hanmer, coordinateur à la promotion à l'Association géologique du Canada, et les commanditaires de l'événement ont été le CGC et la Commission géologique du Canada. Les analyses préparées par les trente-neuf conférenciers portant sur des thèmes clés cernés discutés aux réunions de novembre 2003 et de mai 2004 du Conseil des présidents - commanditées par le CGC - ont permis de conclure qu'il nous faut renforcer notre sentiment de groupe, être plus conscient des événements en cours et de leur priorité, et aussi savoir nous faire entendre d'une voix mieux unifiée, ce qui nous permettra de décider d'un plan d'action collectif plus efficace. Les présentations soumises ont traité des sciences de la Terre dans les secteurs de l'énergie, des mines, de l'environnement, de l'exploration, et de la recherche. Des représentants d'associations professionnels y ont discuté des progrès quant en l'enregistrement professionnel, et de la coordination des activités comme les congrès et les publications, ainsi que des activités de communications comme la sensibilisation, la défense des intérêts, et le recrutement des étudiants. Des dirigeants de programmes de recherches passés, actuels ou à venir ont décrit des leçons dont il faut tirer profit et les possibilités qui s'offrent à nous pour l'avenir. Les représentants des secteurs de l'énergie et des minéraux ont surtout insisté sur la nécessité de recruter et de former une nouvelle génération de géoscientifiques, alors que ceux des secteurs de l'exploitation minière et de l'environnement ont mis l'accent sur la nécessité d'une meilleure sensibilisation du public aux connaissances géosciences afin que les besoins et les contraintes de l'exploration minérale et de la protection des eaux souterraines soit mieux compris. Les représentants des services gouvernementaux ont surtout traité de l'évolution des mandats ainsi que de la redistribution et de l'ajustement des outils des services de levé géologique, tout en montrant l'importance de grandes initiatives comme la formulation d'un consensus national sur la proposition de Stratégies coopératives de cartographie scientifique (SCCS). Un panel constitué d'experts invités ont traité de l'Année polaire internationale (API) et de l'Année internationale de la planète Terre (AIPT), et les discussions ont porté sur les engagements de la nouvelle Académie des sciences du Canada. Les conférenciers ont aussi passé en revue les réussites du programme LITHOPROBE, et de nouvelles initiatives ont été décrites, dont les propositions de sondage à grandes profondeurs de NEPTUNE et de POLARIS, ainsi que plusieurs autres. Les mérites de programmes marins plus dynamiques et de plus grande envergure ont fait l'objet de discussions, et il en fut de même d'approches à l'échelle de la planète, de notre rôle à l'égard de grandes questions de santé comme les éléments toxiques et la protection des eaux souterraines, de la réduction de notre vulnérabilité face aux risques naturels, de la gestion des changements climatiques, et de l'assurance d'un approvisionnement durable en eaux souterraines. Certains des participants ont estimé qu'il aurait dû y avoir un plus grand nombre de présentations des secteurs de l'industrie et des sciences de la Terre en environnement, alors que d'autres pensaient qu'il y en avait trop par rapport aux discussions générales. Certains ont fait valoir que l'assistance n'était pas représentative de la diversité démographique et du profil homme-femme de la collectivité. Les présidents du " sommet " ont donc pris de mesures visant à maximiser le temps alloué à la discussion, ce qui leur a valu des protestations de certains conférenciers qui arguaient qu'ils n'avaient plus le temps de présenter correctement leur point de vue. Cependant, au moment de la clôture des travaux, tout le contenu de l'ordre du jour avait été traité, et on avait discuté vivement et efficacement des réussites et des possibilités de projets prometteurs. Les sciences de la Terre jouent un rôle critique étendu dans notre collectivité, d'où l'importance critique d'une coordination et d'une communication efficace au sein de la communauté géoscientifique afin d'optimiser notre contribution à la société. L'absence d'unité de sa voix est le principal défi de la communauté géoscientifique. D'où la liste suivante de mesures prioritaires à mettre en œuvre :
  • Une union véritable des sciences de la Terre au Canada dotée d'outils de communication lui permettant de porter efficacement les messages de la communauté, la mise en commun des ressources du groupe, et la coordination des fonctions des associations professionnelles.
  • Davantage d'efforts de sensibilisation et de défense des intérêts des sciences de la Terre qui permettent aux contribuables canadiens de mieux tirer partie des connaissances géoscientifiques, et qui permettent d'optimiser la position des sciences de la Terre au Canada.
  • Des programmes d'activités repensés pour les services géologiques et la recherche universitaire qui stimulent l'imaginaire de la communauté géoscientifique, celles des responsables des sources subventionnaires ainsi que celle du public en général, aux besoins duquel répondent les sources subventionnaires
  • Le recrutement de géoscientifiques par la mise en place de mesures de formation et d'acquisition d'expérience; optimiser les avantages de l'inscription à une association professionnelle et faciliter la mobilité professionnelle.
Le " sommet " a permis de mettre au jour frustrations et perspectives d'avenir. La fragmentation a été perçue comme le principal problème confrontant la communauté géoscientifique, et les participants se sont montrés pressés de mettre les correctifs en place dans les meilleurs délais. Le niveau d'insatisfaction face à notre évolution appelle la mise en place d'un modèle de coordination de la communauté géoscientifique qui soit plus efficace. En conséquence, la CGC tiendra en juin 2005 à Calgary un forum de planification afin d'élaborer un plan pour les sciences de la Terre au Canada. À l'automne 2005, une assemblée publique à Ottawa permettra de consolider les points de vuede la communauté géoscientifique, et un document de synthèse sera produit en juin 2006. La participation de toute la communauté géoscientifique canadienne est essentielle, puisqu'il nous incombe de nous assurer que les 7 G$ qui sont dépensés annuellement au Canada pour l'acquisition de connaissances géoscientifiques le soient de manière judicieuse et efficace, afin que les contribuables canadiens en aient le plus pour leur argent.