Published 2017-10-06
How to Cite
Abstract
Three case studies in Canada are evaluated where a regulatory authority ruled that measures considered by some professionals to be without scientific basis and less protective of human health or the environment were the required courses of action. The three projects were in the field of environmental geoscience. In all three cases, the solution proposed by a Professional Geoscientist (P.Geo.) was opposed by a representative of a regulatory body that held authority for approval. The final outcomes that were approved by the regulator were less protective of human health (increased exposure to potential contaminants) and/or the environment (more resources used; higher contaminant exposure). In two of the three cases, the solutions were also more expensive to the client and the taxpayer.
This paper explores the practice of professionalism in geoscience versus regulatory authorities that hold jurisdiction over geoscience in a broad sense. In each of the three cases, the professional opinions and analysis of the P.Geo. working for a private sector client were overridden by a professional (P.Geo. or Professional Engineer) in an approval authority. These three studies highlight the ethical decisions required by professional geoscientists in the face of regulators who hold control over areas of geoscience. Although the training of professionals is similar, regulators appear to be influenced by perceived risk as opposed to actual risk based on scientific evidence. Similarly, some policies do not have a solid scientific basis. As a result, sound scientific reasoning and resulting rational decisions may be hindered in regulatory decision-making.
RÉSUMÉ
Trois études de cas canadiens sont évaluées, où une autorité règlementaire a statué comme requises des mesures qui avaient été déclarées par des professionnels comme étant sans fondements scientifiques et moins protectrices pour la santé humaine ou les milieux de vie. Il s’agit de trois projets du domaine des géosciences des milieux de vie. Dans les trois cas, la solution proposée par un géologue professionnel (P.Geo.) a été contestée par un représentant d'un organisme règlementaire décisionnel. Les résultats définitifs approuvés par l'organisme règlementaire protégeait moins la santé humaine (augmentation de l'exposition aux contaminants potentiels) et/ou le milieu de vie (plus de ressources utilisées; augmentation de l'exposition aux contaminants). Dans deux des trois cas, les solutions étaient également plus coûteuses pour le client et le contribuable.
Le présent article explore la pratique professionnelle en géosciences par rapport à celle des autorités règlementaires qui ont juridiction dans le domaine des géosciences en général. Dans chacun de ces trois cas, les avis professionnels et l'analyse de P.Geo. travaillant pour un client du secteur privé ont été supplantés par celui d’un professionnel (P.Geo. ou ingénieur professionnel) œuvrant a sein d’une autorité règlementaire. Ces trois études mettent en lumière des décisions éthiques attendues de géoscientifiques professionnels face à des autorités règlementaires décisionnelles en certains domaines géoscientifiques. La formation de ces professionnels est similaire, mais il semble que les régulateurs soient influencés par le risque perçu plutôt que par le risque réel établi scientifiquement. De même, certaines politiques n'ont pas une base scientifique solide. Il s’en suit qu’un raisonnement scientifique solide et des décisions rationnelles qui en résultent peuvent être contrecarrés par une décision règlementaire.