Volume 41, Number 2 (2014)
Harold Williams Series

Ode to Field Geology of Williams: Fleur de Lys Nectar Still Fermenting on Belle Isle

Maarten J. de Wit
AEON-Africa Earth Observatory Network, ESSRI- Earth Stewardship Science Research Institute Nelson Mandela Metropolitan University
Richard Armstrong
RSES- Research School of Earth Sciences Australian National University

Published 2014-05-07

How to Cite

de Wit, M. J., & Armstrong, R. (2014). Ode to Field Geology of Williams: Fleur de Lys Nectar Still Fermenting on Belle Isle. Geoscience Canada, 41(2), 118–137. https://doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.043

Abstract

Throughout the 1960s, Hank Williams put Newfoundland on the proverbial global map as one of the most complete cross-sections of the Appalachian Orogen, and he became a champion attractor to this unique geological laboratory. By the end of the 1960s, Williams, together with Bob Stevens, had mapped the rocks of Belle Isle in the treacherous waters north of the Long Range Peninsula, and suggested their siliciclastic rocks were equivalent to those of the Fleur de Lys type sections on the Burlington Peninsula some 200 km away across White Bay, and by implication that the underlying Laurentian basement on Belle Isle should have its counterpart there too. New U–Pb geochronology on zircon from two samples of possible basement to the Fleur de Lys Supergroup is presented here. These data verify unequivocally the wisdom of the original suggestions based on dedicated field work. The new data also provide evidence that by the earliest Ordovician (ca. 483 Ma), high pressure-low temperature metamorphism at depths in excess of 30 km occurred in Fleur de Lys Supergroup domains. The tectonic implications of these findings are explored, and from this it emerges that only new mapping integrated with high-resolution geochronology and thermochronology are required, both on Belle Isle and in the Fleur de Lys Supergroup, to advance beyond the standards set by Hank Williams.

SOMMAIRE
Tout au long des années 1960, Hank Williams aura mis Terre-Neuve sur la carte mondiale comme étant le lieu de l'une des coupes géologiques les plus complètes de la chaîne de l’orogène des Appalaches, devenant ainsi un attracteur incontournable pour ce laboratoire géologique unique.  À la fin des années 1960, Bob Stevens et lui avaient cartographié les rochers de Belle-Isle, dans les eaux traîtresses du nord de la péninsule de Long Range, et proposé que leurs roches siliciclastiques étaient l’équivalent de celles des sections des coupes types Fleur de Lys sur le péninsule Burlington, quelques 200 km au delà des eaux de White Bay, et en conséquence, que le sous-sol des Laurentides sous-jacent à Belle-Isle devrait avoir sa contrepartie là aussi.  Une nouvelle datation géochronologique U–Pb sur zircon sur deux échantillons,  potentiels du substratum du supergroupe de Fleur de Lys, est présentée ici.  Ces données corroborent sans équivoque la sagesse des suggestions originales basées sur un travail de terrain méticuleux.  Les nouvelles données fournissent aussi la preuve qu’au tout début de l’Ordovicien (env. 483 Ma), qu’un métamorphisme de haute pression et de basse température a sévi à des profondeurs de plus de 30 kilomètres dans les domaines du supergroupe de Fleur de Lys.  Les implications tectoniques de ces résultats sont considérées, et de cela il se dégage que seule une nouvelle cartographie intégrée à une géochronologie et une thermochronologie de haute résolution, tant sur Belle-Isle et dans le supergroupe de Fleur de Lys, pourront permettre d’ajouter aux résultats obtenus par Hank Williams.