Volume 35, Number 1 (2008)
Series

International Year of Planet Earth 1. Non-Renewable Resources, Sustainable Development, and Human Evolution — Short Story or Opening Chapter?

Jeremy P. Richards
Department of Earth and Atmospheric Sciences University of Alberta Edmonton, AB, Canada, T6G 2E3

Published 2008-03-01

How to Cite

Richards, J. P. (2008). International Year of Planet Earth 1. Non-Renewable Resources, Sustainable Development, and Human Evolution — Short Story or Opening Chapter?. Geoscience Canada, 35(1). Retrieved from https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/11073

Abstract

Humanity is beginning to grapple with the idea that the Earth is quite a small place when shared by over 6 billion people, and that the physical impact of this number of people on the planet is no longer negligible. In particular, our exponentially increasing use of energy is creating problems both in terms of supply and impact on the environment. Sustainable development has become the buzz word for solving the world’s social, environmental, and ecological problems, but our understanding of what is required for true sustainability is inadequate, and does not recognize the practical limitations we face. We continue to use non-renewable resources, especially fossil fuels, as though there was an unlimited supply, with no consequence to their unbridled consumption. The slow realization by scientists and policy-makers that neither of these things is true has not manifested itself yet in any effective policy formulation on a global scale, and on a local (national, state, or provincial) scale it is largely business as usual. The writer suggests that this is because the human mind has not yet evolved to respond effectively to its relatively novel capacity for reflection on the past and contemplation of the future. We are still stuck with a psyche that is geared to look after only our own interests and those of our immediate family or social group. Our outlook urgently needs to be expanded to embrace the expedient of planning for a secure future for our species as a whole. If we wait for the natural course of evolution to effect this change, we may be too late; but if we positively engage the other human trait of willpower, then perhaps great things are possible. Geoscientists are uniquely equipped with knowledge about the history of our planet and the evolution of the species that have lived on it to inform this debate — we should not keep this knowledge to ourselves, but boldly enter the discussion. SOMMAIRE L'humanité commence à se faire à l'idée que la Terre est un endroit bien petit pour une population de plus de 6 milliards de personnes, et que l'impact physique d'un si grand nombre de personnes n'est plus négligeable. En particulier, notre utilisation en croissance exponentielle de l'énergie crée à la fois des problèmes d'approvisionnement et d'impact sur notre milieu de vie. Le développement durable est devenu l'expression à la mode évoquant la solution aux problèmes sociaux, environnementaux et écologiques de notre monde, mais notre compréhension est insuffisante quant aux mesures à mettre en œuvre pour vraiment assurer la durabilité, et nous ne réalisons pas encore les limites pratiques auxquelles nous faisons face. Nous continuons d'utiliser les ressources non-renouvelables, particulièrement les énergies fossiles, comme si elles étaient inépuisables et sans égard aux conséquences d'une consommation effrénée. La lente prise de conscience de ces limites et de leurs conséquences par les scientifiques et les législateurs ne s'est pas encore matérialisée en termes de législation efficace à l'échelle planétaire, et à l'échelle locale (nationale, de l'état ou provinciale), on continue comme si rien n'était. L'auteur suggère qu'il en est ainsi parce que la mentalité humaine n'est pas suffisamment évoluée et n'est pas encore en mesure de profiter efficacement de moyens nouveaux lui permettant de réfléchir et de tirer parti du passé et de se projeter dans l'avenir. Nous ne disposons encore que d'une psyché qui nous pousse à ne tenir compte que de nos intérêts propres ainsi qu'à ceux de nos proches immédiats et de nos groupes sociaux. De toute urgence, nous devons ouvrir notre perspective afin qu'elle embrasse les mesures de planification permettant d'assurer la survie de l'espèce dans l'avenir. Si nous attendons que l'évolution naturelle nous y amène, il pourrait bien être trop tard; en contrepartie, si nous misons sur cet autre trait humain qu'est la volonté, de grandes choses sont peut-être possibles. De par leurs connaissances de l'histoire de notre planète et de l'évolution des espèces, les géoscientifiques peuvent éclairer ce débat - nous ne devons plus garder ces connaissances pour nous seuls, mais intervenir de manière décisive dans le débat.