LES CIRCONSTANCES DE LA FONDATION DU THÉÂTRE NATIONAL FRANÇAIS DE MONTRÉAL

Denis Carrier

Après avoir donné une vue d'ensemble de la situation théâtrale à Montréalà la fin du XIXe siècle, cet article décrit les circonstances qui ont mené à la fondation du Théâtre National Français en 1900. Le fondateur, Julien Daoust, à la suite de problèmesfinanciers, cède la direction du théâtre à Georges Gauvreau, qui en assurera le succès avec l'aide du comédien et metteur en scène Paul Cazeneuve.

This article provides an overview of the theatrical situation in Montreal at the end of the 19th century, and describes the circumstances leading to the foundation in 1900 of the Théâtre National Français. Its founder, Julien Daoust, soon encountered financial difficulties and relinquished control of the théâtre to Georges Gauvreau who, with the help of actor-director Paul Cazeneuve, ensured the success of the undertaking.

Le théâtre joué à Montréal à la fin du XIXe siècle est majoritairement anglophone. Jean-Marc Larrue soutient que le théâtre d'expression anglaise domine avec 87.4% des représentations, ne laissant que 11.7% au théâtre francophone.1 Comme les activités d'amateurs et les visites des grands acteurs imposent des contraintes physiques (salles) et financières, seule une entreprise solide et prospère peut les garantir et les organiser. Aussi seul le théâtre anglophone peut-il favoriser la venue de grandes troupes françaises à Montréal.2 Les administrateurs anglophones s'enrichissent alors que le théâtre francophone montréalais végète entre l'incertitude et l'insuffisance de fonds. En 1898, Elzéar Roy entreprend des démarches auprès de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal pour la création d'un cours d'élocution. Devant le succès grandissant de cette entreprise, Roy propose de jumeler le cours d'élocution à des représentations dramatiques. Cela conduit à la création des 'Soirées de famille,' sorte de troupe locale formée d'amateurs canadiens-français. 'Ces Soirées de famille,' selon Jean-Marc Larrue, visent à influencer le théâtre montréalais de quatre façons: formation de comédiens, réhabilitation d'une certaine forme de théâtre, impact considérable sur le public et encouragement à l'écriture dramatique.3

Malheureusement, les spectacles donnés au Monument National n'ont pas atteint la diversification et le renouvellement du répertoire, pas plus d'ailleurs que l'incitation à l'écriture dramatique. 1901 marque la fin de cette tentative. Inspirés par les représentations dramatiques montées par les étudiants d'élocution du Monument National, Antoine (Bailly) Godeau, chargé du cours de mécanique au Monument, et Léon Petitjean, depuis deux ans au pays, désirent doter la métropole d'une scène française. Assurés de la participation de quelques artistes du Monument National, ils fondent le 12 novembre 1898 le Théâtre des Variétés, logé au-dessus d'un magasin du 1056 rue Sainte-Catherine près de Papineau.4 La troupe se compose des futures grandes vedettes de la scène professionnelle canadienne-française: Germaine Duvernay; J.-A. Archambault ('Palmieri') et sa femme; Antoine Godeau; Jean-Paul Filion; Elzéar Hamel; Léon Petitjean et sa femme; Delaunay et Rhéa Dervé. Julien Daoust assure la mise en scène. Son succès est tel que le théâtre s'avère un sérieux rival du Théâtre Royal, pierre angulaire de l'activité théâtrale à Montréal. Un échange de scène douteux avec la troupe de la Renaissance, dirigée par Louis Labelle, amène les Variétés au Carré Chabouillez, dans une ancienne patinoire transformée en théâtre, qui s'avère inchauffable et qu'on doit fermer en mars 1900.5

La même année, le 12 aoùt 1900, une salle spacieuse et coquette ouvre ses portes. C'est le Théâtre National Français. Cet événement sert de tremplin à une longue série de succès et de gloire pour ce théâtre qui attirera toute l'élite de Montréal et de la province. Julien Daoust, comédien et metteur en scène aux Variétés, parraine le projet. Originaire de Saint-Polycarpe, dans le comté de Soulanges, Julien Daoust débute à l'Académie de musique en 1886 dans le rôle de Gonzague du Bossu de Notre-Dame de Paul Féval. Il avait à peine dix-sept ans. Après un court séjour au Théâtre Bijou Daoust entreprend des tournées fructueuses à Québec, à Sorel et à Ottawa, entre autres, muni d'un bon répertoire de drames. En 1889 il quitte le Canada et s'engage à jouer en anglais, durant trois mois, dans une troupe américaine dirigée par H. Stevenson. A New York, Daoust joue en français avec succès dans Le Roman d'un jeune homme pauvre, comédie en 5 actes d'Octave Feuillet, Don César de Bazan, drame en 5 actes de Dumanoir et Dennery, et Ruy Blas, drame de Victor Hugo. Incidemment, Daoust joue le premier acte de Ruy Blas devant la Société française de New York et reçoit les félicitations personnelles du consul général de France et du consul impérial de Russie.6 Il quitte New York en 1899 et regagne Montréal où il monte, au Monument National, Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. C'est une première en Amérique.

Cette entreprise démontre bien l'audace et la témérité du jeune comédien, Malgré une mise en scène impeccable, la semaine de représentations au Monument National se solde par un désastre financier qui ruine Julien Daoust. Cet échec ne semble pas l'affecter. Pour refaire ses fonds, Daoust accepte le poste de metteur en scène au Théâtre des Variétés, dirigé par Antoine Godeau et Léon Petitjean, et s'engage à jouer également des rôles au Théâtre de la Gaieté. Entre-temps, il mûrit un autre projet, d'envergure celui-là, soit la création de son propre théâtre. Sa formation bi-culturelle permet de nourrir de bons espoirs. Ses modèles littéraires sont français. D'après ses mémoires, Daoust aurait joué dans la seule représentation de Marie Tudor de Victor Hugo.7 Cette expérience, si courte soit-elle, marque profondément Daoust à deux niveaux:

D'abord l'influence d'Edmond Templé qui montait la pièce et qui incarnait pour lui une tradition française admirée, mais difficile à assimiler. Ensuite, l'admiration sans bornes que vouait Templé à Victor Hugo, admiration qu'il semble avoir transmise à Daoust. Dès lors, on peut estimer que c'est toute la culture française qui est constituée en modèle à imiter, en idéal à atteindre.8

Sa formation pratique tient des Américains. Son séjour aux États-Unis lui a permis de se familiariser avec 'les progrès techniques de la scène newyorkaise, où l'on avait développé des systèmes d'éclairage et des machineries sur rails permettant des mises en scène spectaculaires.' 9

Daoust croit que l'interprétation d'oeuvres fortes rehaussera l'art dramatique à Montréal, et il se promet de donner le haut du pavé aux comédiens canadiens-français que les vedettes françaises confinent trop souvent aux rôles de second plan:

Les acteurs canadiens-français sont pour la plupart relégués dans les théâtres de quartier. J'aurais voulu qu'ils soient chez eux au Théâtre National et qu'ils jouent le plus souvent des auteurs également canadiens. C'est là mon rêve, mon idéal.10

Ainsi, le 2 avril 1900, Julien Daoust et Albert Sincennes, architecte, signent devant le notaire L. Bélanger un bail de location de cinq ans, d'un terrain localisé aux intersections des rues Beaudry et Sainte-Catherine, propriété de Hélène Bartelle (ou Bartel), épouse de Joseph Tessier, bourgeois de Montréal. La location entre en vigueur le 1er mai suivant. L'acte notarié décrit l'emplacement comme:

... un certain terrain ayant front sur la rue Beaudry à Montréal de quarante cinq [sic] pieds de front, sur environ quatre vingt [sic] pieds de profondeur de manière cependant à laisser entre la ligne bornant le dit emplacement à sa profondeur et la ligne de la façade de la boutique une ruelle de quinze pieds sur toute la largeur du dit emplacement; lequel emplacement sera borné en front par la rue Beaudry en arrière par la dite ruelle; d'un côté par un passage de dix pieds communiquant à la rue Beaudry et d'un autre côté par le reste de la propriété de la bailleresse ayant front me Sainte-Catherine ... 11

Il est à noter que le nom du photographe Euclide Racette ne figure pas sur l'acte notarié. Daoust mentionne néanmoins sa participation dans l'élaboration du plan de construction du Théâtre National. La raison sociale de la compagnie Daoust-Racette inscrite au Palais de justice de Montréal le 4 juin 1900, comprend les noms de Julien Daoust, artiste-dramatique, Albert Sincennes, architecte, Euclide Racette, photographe, Elzéar Courval, architecte, et John Hillman, contermaître.

L'inauguration du Théâtre National a lieu le 12 août 1900. De par sa disposition, la salle du National s'apparente à celle de l'Académie de musique. En effet, une galerie munie de sièges confortables s'avance presque jusqu'au milieu, entourée, à droite et à gauche, des baignoires et de deux étages de loges.12 Daoust, alors directeur artistique et gérant du National, met à l'affiche Faust, drame féérique en 5 actes de Goethe. La troupe se compose des meilleurs artistes de Montréal: Mmes Nozière, D'Artigny, Bérangère, Duplessis, Rhéa et MM. Daoust, Filion, Labelle, Delaunay, Fleury, Moran, Leurs et Frankel, auxquels viennent se greffer les principaux artistes du défunt Théâtre des Variétés: Palmieri, Hamel, Godeau, Petitjean. L'entreprise promet, mais Daoust et ses associés manquent de capital pour absorber les dépenses excessives du début.

Aussi le 4 septembre 1900, deux semaines après l'ouverture, Julien Daoust remet les destinées de son théâtre entre les mains de Georges Gauvreau. Son désir de voir en son théâtre un pendant de la Comédie Française de Paris s'évanouit. Ses amis comédiens ne partagent pas les mêmes visées:

Je croyais être l'homme pour réaliser ce programme. J'avais attiré des foules considérables avec certaines de mes pièces et de mes revues notamment au Monument National, rue St-Laurent. Je croyais, et, j'avais convaincu mes associés Sincennes et Racette que le Théâtre National serait à l'instar de la Comédie Française de Paris, la Comédie Canadienne-française de Montréal. Filion, Hamel, Palmieri et Godeau n'étaient pas entièrement d'accord avec moi. J'étais leur aîné de quelques années, mais pas assez toutefois pour exercer sur eux l'influence qui aurait pu me les rallier entièrement. Ils jugeaient mon idée prématurée ... 13

D'après Jean-Cléo Godin, ce retentissant échec a eu pour effet de donner un coup de barre à la carrière de Daoust, désormais plus tournée vers l'écriture et la mise en scène de ses oeuvres:

Même s'il est resté discret sur cet épisode, on devine aisément qu'il représentait pour Daoust un échec cuisant. On peut même supposer qu'il détermina un tournant décisif dans sa carrière, moins axée à partir de là sur un projet collectif que sur sa carrière personnelle de dramaturge. 14

Quant à Georges Gauvreau, homme pratique et artiste, il essuie le déficit du National et le dirige de mains de maître vers la prospérité. Restaurateur et propriétaire des buvettes publiques et des jeux de hasard du parc Sohmers, Gauvreau n'était pas sans connaître l'entreprise de Julien Daoust, puisqu'il résidait tout près du Théâtre National. il avait signé, lui aussi, un bail de location de cinq ans de la même propriétaire, Mme Bartelle. Gauvreau avait loué un hôtel et un logement situé au premier étage ainsi que les mansardes d'une maison en bois sises au coin des rues Sainte-Catherine et Beaudry. L'hôtel porte le numéro civique 1436, le logement 1438 et le Théâtre National 1440.

Le 23 février 1901, à la suite d'une entente avec la propriétaire Mme Bartelle, Gauvreau signe un nouveau bail d'une durée de quatre ans, valide à compter du 1er mai 1901. Ce nouveau bail concrétise les projets d'agrandissement qu'envisageait déjà Gauvreau pour le Théâtre National. Avait-il anticipé un succès pour son nouveau théâtre? Cette location comprend un magasin situé au premier étage d'une maison en bois (no 1446), une boutique à deux étages dans la cour ainsi que le passage en arrière et au côté sud-est du théâtre, 'laquelle boutique ainsi que le passage pourront être employés à l'agrandissement du Théâtre National.' 15 Incidemment, dès l'été1901, le Théâtre National subit de nombreuses transformations sous la gouverne de Georges Gauvreau. La scène, complètement refaite, constitue l'une des plus vastes qui existent à Montréal et se prête d'emblée à la représentation de pièces à grands déploiements - comme Quo Vadis -, peu importe la mise en scène. Elle est munie de tous les accessoires et de tous les ingénieux mécanismes modernes. Deux compagnies industrielles apportent leur contribution à ces rénovations. La Phoenix Bridge Co. fournit les soliveaux, les poutres et les colonnes en fer pour construire la galerie et la toiture, tandis que la Pediar Roofing Co. fait don de la tôle utilisée dans le théâtre par précaution contre le feu. Un rideau incombustible et une nouvelle toile artistique complètent ces changements.16

Georges Gauvreau devient donc propriétaire-locataire du Théâtre National le 4 septembre 1900. Du même coup, Julien Daoust perd du terrain et se retrouve simple régisseur. Il était tombé de haut, mais Daoust avait d'abord en vue laprospérité du théâtre. Toujours soucieux d'améliorer la troupe et la mise en scène du National, Daoust invite Gauvreau à retenir les services d'un homme susceptible de s'acquitter avec succès de cette importante tâche. Les proches de Daoust s'inquiétaient de cette manoeuvre qui aurait pour conséquences de le reléguer dans l'ombre. A ceux-ci Daoust répliquait naîvement que le théâtre devait passer avant les intérêts personnels.

La chance favorise Gauvreau au détriment de Daoust. Au mois de février 1901 une troupe américaine, de passage à Montréal, joue Melbourne au Théâtre Majesty. La vedette incontestée de cette troupe est un Français: Paul Cazeneuve. Ayant eu vent de l'existence d'un théâtre français à Montréal, Cazeneuve se présente à Gauvreau qui l'engage comme directeur artistique du Théâtre National.

Dupuis 1889, Paul Cazeneuve a parcouru avec succès les principales villes des Etats-Unis et du Canada avec des troupes américaines de choix. Il a longtemps fait partie de la troupe du célèbre Salvini. Tout jeune, Cazeneuve avait suivi son père à Boston où celui-ci enseignait à l'Université de Harvard. Parfait bilingue, Cazeneuve a été formé à l'école américaine comme Daoust. Il a joué les grands premiers rôles dans de nombreuses pièces don't Jeanne d'Arc, French Spy, les Trois Mousquetaires, Under the Red Robe, What Happened to Jones. 17 Son entrée au Théâtre National le 11 mars 1901 constitue un événement pour les annales du théâtre québécois. Son adaptation de Faust, version Morrison, lui procure un triomphe - 15 000 personnes passent aux guichets la première semaine - et l'on doit donner vingt-huit représentations consécutives. Un tel exploit se répétera avec la Mulâtresse, le Maître de forges et les Trois Mousquetaires. 18 La presse, emportée d'enthousiasme, mentionne 'l'élégance, la souplesse, la merveilleuse mobilité de physionomie et l'excellente diction de cet artiste pour qui l'art dramatique n'a évidemment plus de secrets.' 19

Du 11 février 1901 jusqu'au 3 septembre 1904, Paul Cazeneuve dirige la troupe du National avec un succès inespéré. En homme de théâtre aguerri, il savait le genre de spectacles qui plaisait au public. Aussi variait-il la carte de ses programmes, affichant du mélodrame, du drame, de la comédie dramatique et du théâtre américain. Mais Paul Cazeneuve compte sur une carte maîtresse: Ernest Ouimet. Eclairagiste, Ernest Ouimet, en cinquante heures consécutives de travail, avait doté le National d'un système d'éclairage adéquat.20 (Le précédent système avait été condamné par les inspecteurs à l'automne 1900). Grâce à des effets de lumière et grâce aux décors d'Octave Ritchot, il crée des tableaux qui ressemblent beaucoup à ceux des vues animées qui n'existent pas encore. Pour remédier aux pannes électriques, Ouimet recourt au système d'éclairage au gaz. Aussi, le 14 juin 1901, Quo Vadis clôture une saison de 54 semaines au National, la plus longue de toute son histoire, et les spectateurs autant que la presse n'avaient de mots que pour les jeux de lumière de Ouimet.21

Le Théâtre National, à l'aube de sa gloire, s'identifie comme la coqueluche des amateurs de théâtre de Montréal. Des représentations ont lieu tous les soirs de la semaine sauf le vendredi, en plus des matinées du mardi, jeudi, samedi et dimanche. Le prix d'admission passe de 10, 20 ou 30 cents en soirée à 10 ou 20 cents en matinée. L'arrivée de Cazeneuve sonne néanmoins le glas de Daoust qui végète dès lors d'une scène à l'autre.

Si Julien Daoust s'avère le réel fondateur du Théâtre National, c'est Georges Gauvreau qui, pendant plus de vingt ans, le rendra prospère par le choix des directeurs artistiques, par un choix judicieux du répertoire et des comédiens, et par les nombreuses transformations qu'il a défrayées pour améliorer la salle. Néanmoins, la passation du National de Daoust à Gauvreau demeure obscure et nourrit plusieurs interprétations. A-t-on exercé des pressions sur Daoust pour qu'il abdique? Gauvreau, qui demeure dans le voisinage du Théâtre National bien avant sa création, n'est pas sans spéculer sur la prospérité d'une telle entreprise. Homme d'affaires averti, Gauvreau ne peut que douter des talents d'administrateur de Daoust, qui a déjà subi une première faillite en 1899, et anticiper le pire, au point de vue financier, pour le Théâtre National. Dans un deuxième temps, Gauvreau, restaurateur, entrevoyait peut-être la possibilité de rentabiliser son restaurant par le biais du Théâtre National. Aucun document, pour le moment, ne permet de localiser ce restaurant. Fait-il partie intégrante de l'hôtel qu'il a loué de Mme Bartelle? On peut formuler l'hypothèse que si le restaurant ravitaille la clientèle, l'hôtel, lui, sert de pension aux artistes qui évoluent sur la scène du National. Rentabiliser et le restaurant (par la clientèle du National) et l'hôtel (loger les artistes du National) pouvait représenter un motif doublement valable pour que Georges Gauvreau accepte de prendre la tète du Théâtre National, appelé aussi 'Chez Gauvreau.' Mais ce ne sont que des hypothèses. Des recherches plus poussées nous permettront peut-être d'éclairer bien des événements et de clarifier les relations qu'entretenait Daoust avec Gauvreau, d'une part, et Daoust avec ses autres associés, d'autre part.

Notes

1 JEAN-MARC LARRUE Le Théâtre à Montréal à fin du XIXe siècle Montréal: Fides 1981 p 34
Return to article

2 Ibid p 37
Return to article

3 Ibid p 106
Return to article

4 CLAUDETTE SUZANNE TRUDEAU 'Le Théâtre canadien-français à Montréal, 1867-1914: Historique, dramaturgie, idéologie' Ph. D. University of Toronto 1980 f 27. V. aussi JOHN HARE 'Le Théâtre professionel à Montréal de 1898 à 1937' dans Le Théâtre canadien-français Montréal: Fides 1976 p 240.
Return to article

5 MARGARET MARY BISSON 'Le Théâtre français à Montréal 1878-193l' M. A. McGill University 1932 f 67; et JOHN HARE op. cit. p 241
Return to article

6 ANONYME 'Julien Daoust' Le Soleil 14 novembre 1908
Return to article

7 'Mémoires de Julien Daoust, ébauches' texte manuscrit (11 ff), fonds Julien Daoust, Bibliothèque Nationale du Québec à Montréal
Return to article

8 JEAN-CLÉO GODIN 'Julien Daoust dramaturge 1866-1943' dans Theatre History in Canada/Histoire du théâtre au Canada vol 4, no 2 Fall 1983 p 115
Return to article

9 Ibid
Return to article

10 HENRY DEYGLUN 'Les Années folles, 1920-1926' 'lAnnuaire théâtral Montréal: SHTQ, 1985 p 46
Return to article

11 Acte notarié no 51017, enregistré à Montréal le 4 juin 1900 devant le notaire L. Bélanger.
Return to article

12 ANONYME 'Tirez le rideau. Théâtre National' La Presse vol XVIL no 190 (15 juin 1901) p 2
Return to article

13 HENRY DEYGLUN op cit p 46
Return to article

14 JEAN-CLÉO GODIN op cit p 116
Return to article

15 Acte notairé no 52631, enregistré à Montréal le 8 mars 1901 devant le notaire L. Bélanger
Return to article

16 ANONYME 'Nos lieux de divertissements. Théâtre National' La Presse vol XVIL no 180 (4 juin 1901) p 7
Return to article

17 ANONYME 'Tirez le rideau. Théâtre National' La Presse vol XVII no 108 (9 mars 1901) p 21 V. aussi André Duval Place Jacques-Cartier ou Quarante ans de théâtre français à Québec, 1871-1911 Québec: Editions La Liberté 1984
Return to article

18 JEAN BÉRAUD 'La Petite Histoire. Paul Cazeneuve ou le Bon Coeur de William Farnum' Théâtre vol I no 8 (15 mai 1961) s p
Return to article

19 ANONYME 'Nos lieux d'amusements. Théâtre National' La Presse vol XVII no 110 (12 mars 1901) p 7
Return to article

20 LÉON H. BÉLANGER Les Ouimetoscopes: Léo-Emest Ouimet et les déuts du cinéma québécois Montréal: VLB Editeur 1978 pp 20-21
Return to article

21 Ibid p 21
Return to article