DU MANUSCRIT À L'EDITION PRINCEPS; L'HISTOIRE DUNE GRANDE MARÉE CHEZ JACQUES POULIN: LA FIGURE DU PATRON

Jean Levasseur

Quiconque a suivi de près ou de loin l'évolution romanesque du réputé écrivain québécois Jacques Poulin ne peut être insensible à la douceur et à l'absence d'agressivité émanant de tous ses personnages. L'observation minutieuse de ses volumineux manuscrits nous a cependant permis de découvrir un "mouton noir," le Patron des Grandes Marées, dont les caractères et les actions différaient de cette "norme" à laquelle Poulin nous avait habituée. "Contrairement à d'autres écrivains," nous dit Michel Brisebois, "Jacques Poulin semble travailler beaucoup ses manuscrits et il est possible, avec ses différentes versions, de voir l'écrivain à l'oeuvre et de refaire le cheminement de sa pensée."1 Nous nous sommes donc penché, dans notre étude des différents états du texte, sur ce personnage particulier et sur les relations interpersonnelles qu'il établit dans un univers parallèle, souvent associé par les critiques à une utopie québécoise pré-référendaire.

Le dossier "Les grandes marées" de la BNO comporte six exemplaires différents du roman: le manuscrit premier (A), débuté en janvier 1974 et terminé le 6 avril 1976, une copie fidèle dactylographiée de A où l'on retrouve quelques légères suggestions (A') probablement celles de Réginald Martel, ainsi qu'une photocopie exacte de A' sans les apports de Martel, avec omission/perte des 51 premières pages (A").2 Ces deux versions du roman constituent la première génération des GM.

La seconde est constituée par un second et unique manuscrit (B), débuté à une date inconnue mais terminé à Cap-Rouge le 23 juin 1977. En remettant ses manuscrits, l'auteur y a annexé les 10 premières pages dactylographiées (B') avec de très légères corrections. Le manuscrit B a par la suite été dactylographié et corrigé par l'auteur (C), avec copie carbone corrigée (C'), ces changements n'étant cependant constitués que par de rares corrections, toutes de types grammaticales. À ces six états du texte manque la version finale manuscrite ou dactylographiée (qui diffère de C'); nous avons donc utilisé, pour les fins de cette recherche, la première édition du roman (D), parue aux Editions Léméac en 1978.

Nous vous rappelons que notre étude ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les variantes du texte, mais bien un travail de débroussaillement axé sur une perspective narratologique du texte.

1. L'émergence du héros pathétique

Le roman Les Grandes Marées est un immense chronotope découpé en sept parties d'égale durée réelle (l'intervalle entre chaque grande marée) où l'espace insulaire est progressivement et irréductiblement réduit. Il nous présente à la fois une trame de fortune pathétique, au sens naturaliste du terme, où Teddy, le sympathique protagoniste, traverse une série d'épreuves extérieures à sa volonté qui matérialisent ultimement les craintes que le lecteur avait développées pour lui, et une trame de type réformiste où ce même protagoniste, conscient du chemin qu'il vient d'emprunter malgré lui, ne parvient, en raison de ses faiblesses psychologiques, à éviter l'impitoyable chute.

Si cette classification du cinquième roman de Poulin est particulièrement représentative, du point de vue dynamique, de la version finale (D), il en va tout autrement de la première version (A), qui nous introduit dans un univers beaucoup plus riche et complexe qui semble, à un certain moment, avoir explosé entre les mains créatrices de l'écrivain.

2. Des personnages "ronds" aux personnages "plats"

Le passage de A à D (et tout particulièrement de A à B) nous apparaît en effet comme un effort conscient de l'auteur pour éliminer la complexité trop grande de certains personnages, principalement celle de Marie, du Patron, de l'Auteur et du Pilote. Si Marie conserve une certaine richesse, les trois autres passent toutefois du groupe des "personnages ronds" à celui des "personnages plats,"3 stade final qui a malheureusement été interprété par plusieurs critiques comme étant un désir volontaire de l'écrivain de créer un univers de bandes dessinées, une extension de la profession du héros.4 Cette notion, nous le verrons, ne correspondait définitivement pas aux intentions premières de Poulin.

La métamorphose déclinante des personnages n'est en effet pas la résultante d'un choix de Poulin entre A et B, mais bien une réalité à laquelle il a dû faire face progressivement au cours de l'élaboration de A, où il a peu à peu délaissé le développement de certains éléments dynamiques et, conséquemment, de certains personnages.

3. Le personnage du Patron dans la littérature québécoise

Le personnage du Patron, du dirigeant tout-puissant, n'est pas nouveau dans le générique de la pensée créatrice canadienne-française; après le Dieu catholique qui dirigea pendant de nombreuses décennies toute la littérature traditionaliste, la progressive prise de conscience d'un sentiment d'aliénation canadienne-française, engendrée par l'exploitation capitaliste du francophone par l'anglophone, permit l'expression "humaine" de cette catégorie.

Quelquefois, ce "personnage" demeurait absent; ainsi, dans Bonheur d'Occasion, il n'était qu'une menace qui reposait sur les épaules d'Azarius, menace qui se transformerait, comme nous le savons, en triste réalité. Le plus souvent cependant, il était dépeint sous des traits uniformément négatifs; dans Un simple soldat de Marcel Dubé (1958) par exemple, Joseph devait accepter, pour des raisons strictement financières, les ordres de Tit-Mine, un "patron" exploiteur et inflexible dont une des entreprises consistait à diriger un groupe de prostituées, dont la demi-soeur de Joseph.

Le "dirigeant" le plus célèbre de la littérature canadienne-française demeure cependant Séraphin Poudrier, dont la légende parle d'elle-même. S'il n'a pas d'employés sous ses ordres, l'avare de Claude-Henri Grignon possède sans l'ombre d'un doute, par la domination financière qu'il exerce sur ses voisins du village, une place de choix au panthéon des "patrons" de la littérature franco-canadienne.

À partir des années 60, et ce pendant une quinzaine d'années, le "patron" prend une position dominante dans la littérature québécoise. Omniprésent, que ce soit comme humain ou comme nom d'entreprise surplombant les vies et destinées des ouvriers, il prend une dimension de plus en plus politique. Sur les traces de Parti Pris, le dirigeant exploiteur devient plus souvent qu'à son tour un étranger, et le plus souvent un anglophone "sans foi ni loi." Au théâtre et au cinéma, dans le roman et la poésie, sa puissance est tour à tour démontrée, tour à tour dénoncée.

La plupart du temps cependant, l'urgence de la révolte empêche une vision plus omnisciente de ce personnage: exploiteur, obsédé par l'argent, insensible au bien-être des autres, il ne vise que le profit et la croissance constante de son propre niveau de vie. Ainsi sont les Marshall et MacPherson de Gurik (Le procès de Jean-Baptiste M., 1972), Watchout de Gélinas (La barrière), et bien d'autres encore. Le plus célèbre de ces êtres dominateurs est sans doute le fameux "boss" d'Yvon Deschamps qui, de 1968 à 1973, utilisa froidement l'innocence d'un de ses employés francophones, et ce même dans les pires moments (tout particulièrement lors de la mort de sa femme).

Bien que des indices de bonté pouvaient à l'occasion apparaître chez eux, ces patrons n'entraient jamais dans cette zone "adverse", pour utiliser une métaphore sportive, qui aurait fait d'eux des personnages positifs, des "bons." Par l'entremise des Grandes Marées (1978) Poulin fut l'un des premiers écrivains contemporains à introduire ce "bon patron," et ce après plusieurs tentatives infructueuses dans ses romans précédents. Son caractère final uniformément positif présentait cependant, dans la version première du roman, des variations notables qui le rapprochaient beaucoup plus du "Patron" traditionnel.

3.1. La dynamique Patron / Pilote.

À l'instar des romans Jimmy et Faites de beaux rêves, le personnage du "Pilote" joue dans la version A des Grandes Marées le rôle de modèle, de mentor, conséquence des qualités acquises au cours d'une vie longue, tumultueuse et aventureuse. Fils de pilote de bateau (A12), métier qu'il exerça lui-même durant ses primes années (A42), il est vu en A comme un ami intime de Marie, son presque père (A20).5

Sa fonction la plus importante est cependant celle qui consiste à dépeindre, en toute franchise, les caractères négatifs du Patron. Il est l'opposant passif mais conscient (une victime, donc) à sa quête d'absolu. Il raconte ainsi les excentricités capricieuses de la classe privilégiée lors d'une soirée festive, le comment de leurs moeurs légères (A11, A14, 0 en C et D) et s'excuse auprès de Marie et Teddy d'avoir dû amener de nouveaux personnages (les deux intellectuels) sur l'île (A20). Le Patron est d'ailleurs absent lors de la plupart des passages de l'hélicoptère (contrairement à B, C et D).

Dans le camp opposé, le Patron joue le rôle de Grand Manitou, de Grand Capitaliste, un faux-dieu occultant sous ses généreuses offres de bonheur un plan global d'exploitation des hommes; il demeure cependant toujours un être déchiré entre la solvabilité et la productivité, et le bonheur des humains. À travers lui, Poulin introduisait une critique acerbe et ironique du matérialisme de notre société:

Il [patron] savait que les journalistes allaient exiger la co-gestion. Il avait plutôt l'intention de leur offrir d'importantes hausses de salaire; l'expérience lui avait enseigné que la co-gestion, avec les soucis d'ordre administratif qu'elle entraînait, était moins de nature à assurer le bonheur de ses employés qu'une augmentation de salaire, particulièrement si cette augmentation était assortie de bénéfices marginaux alléchants. (A, ch. 37, p. 141)

Détenteur, à la façon de "Big Brother" ou de la Stazi, de dossiers personnels sur chacun de ses employés (A,32), sa bienveillance a des ratées de moteur que Teddy ne parvient à déceler, contrairement au lecteur:

Le rythme me [patron] faisait penser à une des petites presses à imprimer que j'avais avant d'obtenir la subvention. C'était une bonne presse, dit-il, et ça m'a fait de la peine de. . . Sa voix s'éteignit sur l'effet de l'émotion. (A, 44, 0 en D, 33)6

L'idée première de Poulin était donc de créer un personnage ambivalent, dont les aspects négatifs seraient démontrés à la fois par les déclarations du Pilote, mais aussi par la perspicacité d'une Marie qui, grâce à une sombre et mystérieuse relation avec le Patron (voir 3.2), n'était pas insensible à des manipulations qu'elle savait reconnaître. Ce n'est qu'à la toute fin de la version A que Teddy parvient, en tant que héros pathétique, à ressentir la curieuse "impression de lui obéir sans le savoir" (A, 55).

Cependant, plus se développe la première version et plus Poulin semble pencher vers le côté humain de son personnage, sur son rêve d'une société nouvelle, abandonnant ainsi son versant capitaliste négatif. La nouvelle société viendra, comme le souligne lui-même le Patron, prouver qu'il est inutile de changer quoi que ce soit à la première. Paradoxalement, cette humanisation est particulièrement mise en évidence par une absence, celle du Pilote, après A20 (lorsqu'apparaissent les deux intellectuels). En B, le côté capitaliste du Patron a complètement disparu, annulant ainsi l'utilité fonctionnelle d'un opposant; le Pilote ne refera ainsi son apparition dans cette seconde version que comme simple pilote anonyme d'hélicoptère, avant de disparaître complètement dans C et D.

Ne demeureront d'eux (le Pilote et l'une des facettes conflictuelles du Patron) que deux traits de caractère qui seront transposés chez d'autres personnages; l'inculture littéraire du Pilote (pour qui le réputé écrivain Brautigan écrit des livres sur le jardinage) se retrouvera chez l'Homme Ordinaire (B) et le "livre sur les quatre premières minutes" passera des étagères du Patron à celles de l'Animateur Social (B).

3.2. La dynamique Patron / Marie

Jacques Poulin avait certes tracé dans son esprit des destinées différentes pour le Patron et Marie, lesquels se trouvaient entraînés, dans la version A, dans un triangle amoureux qui exploitait la permanence sur l'île d'une Tête Heureuse jalouse voulant en apprendre plus sur sa rivale (A, 7). Dans son image initiale, Tète Heureuse souffrait en effet des dommages physiques du temps, des affres de son âge; elle percevait ainsi douloureusement la descente de ses seins, l'émergence d'un ventre et le développement progressif de ce qu'elle considérait être la laideur.

Dans sa profondeur première, le Patron, homme en pleine crise, se tournait donc inconsciemment dans sa période de ré-affirmation de son potentiel mâle, vers la jeune Marie:

Le Patron ... serra violemment Marie dans ses bras et il embrassa Tête Heureuse sur le front, puis il déclara en riant qu'il s'était trompé de femme et il fit l'inverse. (A 12, 0 en B, 15)

Contrairement à ce qui apparaît en B et dans les versions subséquentes, la Marie de A n'arrive pas sur l'île dans le seul but, senti par le Patron, de servir de compagne à Teddy. La Marie première, tout comme la chatte qui la suit, semble avoir beaucoup souffert; son séjour, sa retraite, se veut une occasion de réflexion, de remise en question. "J'ai lu le dernier chapitre d'un roman que j'avais commencé quand j'étais à la . . . / en . . ." nous dit-elle; "alors il fallait que je m'en vienne ici parce que . . . parce que je ne pouvais pas faire autrement" (A5, 0 en B). Le roman s'intitulait The abortion de Richard Brautigan. Aucun signe ne vient nous indiquer plus tard que le Patron portait une quelconque responsabilité dans cette histoire (puisque Poulin abandonne ce filon, comme nous le verrons), mais la direction prise au début de cette version est très claire. Poulin reprendra ce thème avec la "Petite" dans Le vieux chagrin.

La lutte intérieure de l'homme d'un certain âge contre le passage du temps s'associait donc à son désir de création d'une société nouvelle. Deux chapitres plus loin cependant, Poulin doutait, et décidait de reculer devant la complexité de son personnage, malgré l'inscription en marge du chapitre A7:

Le patron pourrait bien être amoureux, sans se l'avouer, de Marie; alors il devrait plutôt se réjouir du fait qu'elle a choisi de vivre seule. Le patron aurait des difficultés avec sa femme (sensuelle et jalouse) et il l'aurait fait venir dans l'île en achant qu'il pourrait ainsi la voir [Marie]. (A7, 0 en B, 12)

Profitant de l'arrivée des deux intellectuels sur l'espace insulaire, le Patron parviendra effectivement après quelques échecs, à convaincre Marie de faire un tour d'hélicoptère avec lui . . . et le Pilote (A20, p.83). Ce passage disparaîtra complètement dans la version B. Là encore cependant, la multiplication des personnages, qui aurait pu d'une certaine façon s'expliquer par le désir du Patron de trouver des prétextes pour venir sur l'île et rencontrer Marie, vient mettre fin à ce conflit interne. Ne parvenant à jouer sur ces multiples facettes, Poulin abandonne ce double champ sémantique pour ne conserver que celui de sa philosophie du bonheur qui, après ce chapitre (A20), deviendra la clé indiscutable des Grandes Marées.

4. Un Patron à la diète

La complexité des personnages secondaires, ou plutôt son absence, est l'une des faiblesses les plus constantes et les plus marquantes de la narratologie poulinienne. Cet écrivain ne semble en effet parvenir à cette osmose d'éléments complexes qu'à travers la confrontation de l'enfance et de l'adulte, où s'associent les notions de violence, de tendresse et d'androgénéité, et ce presque toujours chez ses personnages principaux.

Dans Les Grandes Marées cependant, Poulin avait clairement eu l'intention, dans sa première version, de créer un dirigeant à la personnalité complexe, déchiré entre deux conflits, un social et un personnel, se reflétant tous deux dans l'univers parallèle qu'il cherchait à composer, un univers également peuplé de personnages aux champs sémantiques multiples, dont la profondeur première n'a été ici qu'effleurée. Son sosie littéraire appartient sans doute à la plume d'Yves Beauchemin qui, dans Le matou (Québec-Amérique, 1981), réussit avec brio à créer un mystérieux "patron," Ratablavasky, dont les ambitions ambiguës entraînent le lecteur dans une longue série d'interrogations qui participèrent grandement à la qualité et au succès du roman. Un homme qui, dans le premier manuscrit de Poulin, hurla vainement son droit à la vie.

Encore une fois cependant, Poulin opta pour le retrait, l'absence d'agressivité. Peut-être à la façon de Jacques Savoie considère-t-il "qu'il y a suffisamment de violence comme cela sans devoir en mettre dans [ses] romans.7 Le Patron final, celui connu par les lecteurs de Poulin, n'est toutefois pas un personnage de bande dessinée; il n'est qu'un être humain qui, comme le tennisman Teddy en position de volée (version A), ne parvient à être agressif. Un personnage qui a maigri, et qui a perdu beaucoup de sa force.

NOTES

1 Michel Brisebois, commentaire introductif à la "collection Jacques Poulin," Bibliothèque Nationale d'Ottawa.

2 Nous n'incluons pas cet exemplaire dans l'inventaire des différentes versions du texte, n'étant qu'une copie exacte de A' avant l'intervention du correcteur.

3 Nous employons ici la terminologie de Norman Friedman dans son article "Point of View in Fiction. The development of a critical concept," Philip Stevick ed. (New York: Free Press, 1967) 108-38.

4 Sur ce sujet, nous vous référons aux articles suivants:

Réginald Martel, "Un très beau livre qui reste ouvert" La Presse 13 mai 1978: D3.

Gabrielle Poulin, "Les Grandes Marées de Jacques Poulin ou la genèse en ... bandes dessinées," Relations 437.154-56.

François Ricard, "Jacques Poulin: Charlie Brown dans la bible," Liberté 20.3(mai-juin 1978): 85-88.

5 Nous retrouvons ici l'intéressante propension poulinienne à l'intertextualité, alors qu'il réutilise ici encore, de façon voilée comme il est souvent son habitude, des personnages de romans antérieurs. Ici, l'identification du Pilote à Thierry de Jimmy, dont une des filles s'appelait justement Marie (là une anglophone), s'avère inévitable. Tout le roman n'est-il pas d'ailleurs une extension, en forme de roman à tiroirs, d'un épisode de ce dernier roman:

Je survolais la jungle en hélicoptère, un de ce maudits hélicoptères qui n'ont pas de porte. Tu comprends? No door. Le teddy bear est tombé par l'ouverture, juste comme je volais au-dessus d'un marais. Tu peux pas trouver un marais dans la jungle sans qu'il y ait des crocodiles partout. Le teddy-bear est tombé en plein milieu du marais, je le jure; et j'ai vu sur toute la rive des troncs d'arbre se changer en crocodiles, se jeter à l'eau à cent milles à l'heure vers le teddy bear. . .. (Jacques Poulin, Jimmy [Montréal: Leméac, 1978] 123)

Pour une étude plus approfondie du phénomène d'intertextualité chez Poulin, nous vous renvoyons à la thèse doctorale de l'auteur, "Jacques Poulin: Étude narratologique de son oeuvre (1967-1984)," thèse doctorale, Univ. de Bordeaux 111, 1989, Section III, chapitre 1.

6 Se trouve au chapitre 44 de la version A, absent dans la version finale, aurait se retrouver dans le chapitre 33.

7 Jean Levasseur, "Jacques Savoie. Au rythme des douceurs," Frontenac 6-7 (1989-90): 132.

OUVRAGES CITÉS

Brisebois, Michel. Commentaire introductif. Dossier Jacques Poulin. Bibliothèque Nationale d'Ottawa, 1990.

Friedman Norman. "Point of View in Fiction. The Development of a Critical Concept." The Theory of the Novel. Philip Stewick ed. New York: Free Press, 1967. 108-138.

Levasseur, Jean. "Jacques Savoie. Au rythme des douceurs." Frontenac 6-7 (1989-90): 119-133.

___. "Jacques Poulin: Etude narratologique de son oeuvre (1967-1984)", thèse doctorale, Univ. de Bordeaux 111, 1989.

Poulin, Jacques. Les grandes marées. Montréal: Léméac, 1978.

___. Jimmy. Montréal: Léméac, 1978.