TY - JOUR AU - Esperanza, Jennifer S. PY - 2010/01/01 Y2 - 2024/03/29 TI - Bali’s Ethnic Arts Industry: Crafting Global Identities Amidst a National Tourist Agenda JF - Material Culture Review JA - MCR VL - 71 IS - 0 SE - Articles DO - UR - https://journals.lib.unb.ca/index.php/MCR/article/view/18372 SP - AB - This article is based on fieldwork in Tegallalang, a village in Bali, Indonesia, that mass produces and exports Native American dream catchers, Australian Aboriginal didgeridoo, African masks and other "ethnic" objects for the global marketplace. For most of the 20th century and beyond, Dutch colonials and Indonesian nationalists have urged the Balinese to stage cultural production, performance and a particular view of "authenticity" as a means of advancing specific colonial/national agendas. Bali has often been used as an example of a "last paradise" where tradition must be preserved while the rest of the Indonesian state modernizes its political and economic agendas. This article explores Tegallalang’s ethnic arts industry as a platform from which the Balinese have been able to counter the stereotypes of a province bound by unchanging aesthetic styles and cultural traditions. While Bali’s cultural tourism industry continues to rely heavily upon notions of a Hindu culture unaffected by global processes and modernizing economies, the ethnic arts industry allows local producers to assert more complex, cosmopolitan identities for themselves. Résumé Cet article se base sur un travail de terrain à Tegallalang, un village de Bali, en Indonésie, qui produit et exporte massivement des « attrapeurs de rêve » amérindiens, des didgeridoos des Aborigènes australiens, des masques africains et autres objets « ethniques » destinés au marché mondial. Pendant la plus grande partie du XXe siècle et par la suite, les colons hollandais et les nationalistes indonésiens ont incité les Balinais à mettre en scène des performances, des productions culturelles et une conception particulière de « l’authenticité » en tant que moyen de mettre de l’avant des programmes colonialistes ou nationalistes particuliers. Bali a souvent été citée comme exemple de « dernier paradis » où la tradition doit être préservée tandis que le reste de l’État indonésien se modernise sur les plans politique et économique. Cet article explore l’industrie des arts ethniques de Tegallagang en tant que plateforme à partir de laquelle les Balinais ont eu la possibilité de contrer les stéréotypes d’une province immobilisée dans des styles esthétiques et des traditions culturelles immuables. Tandis que l’industrie du tourisme culturel continue à Bali de se baser fortement sur la notion d’une culture hindoue non affectée par les processus de la mondialisation et des économies en voie de modernisation, l’industrie des arts ethniques permet aux producteurs locaux d’affirmer pour eux-mêmes des identités plus complexes et cosmopolites. ER -