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Articles

Volume 69, Spring/Printemps 2009

Materializing Community: The Intersections of Pageantry, Material Culture and Indigeneity in Early 20th-Century New England

Submitted
October 29, 2010
Published
2009-01-01

Abstract

This article explores competing representations of indigeneity that emerged publicly in the early 20th-century United States, and the prominent ways these representations were employed in the community-building efforts of both Native and non-Native groups. It focuses on how North American “Indian-ness” was materialized in public performances, organized on one hand by the American Historical Pageantry movement and on the other by Native communities collaborating in fraternal organizations. Even as pageants portrayed Native Americans along popular tropes of primitivism and antimodernism, New England Native American groups re-authored public historical imagery in demonstration of their abilities to be both Indigenous and modern citizens. Emphasizing performance as process, this article considers how material culture are markers that carried the life of these performances backward and forward through time, extending the processes of representation and community-building they encompassed. Résumé Cet article examine des représentations rivales de l’autochtonie, telles qu’elles sont apparues dans la sphère publique aux États-Unis, au début du XXe siècle, et les manières par lesquelles ces représentations ont été utilisées à l’appui des efforts de construction communautaire de différents groupes, autochtones ou non. Il se penche sur la manière dont «l’indianité» nord-américaine s’est matérialisée dans les performances publiques organisées d’un côté par le mouvement de l’American historical pageantry (mouvement de reconstitutions historiques), et de l’autre côté par les communautés autochtones qui collaboraient dans des organisations fraternelles. Même lorsque les reconstitutions historiques dépeignaient les Amérindiens sous l’angle des motifs populaires du primitivisme et de l’anti-modernisme, les groupes autochtones de Nouvelle-Angleterre ont reformulé dans la sphère publique l’imagerie historique les concernant pour démonter leur capacité d’être à la fois des Autochtones et des citoyens modernes. En considérant la performance comme un processus, cet article examine de quelle manière la culture matérielle produit des marqueurs permettant de faire vivre ces performances, en les faisant avancer ou reculer dans le temps, en élargissant les processus de représentation et de construction communautaire qu’elles englobaient auparavant.