1 This issue of the Material History Review marks a significant changing of the guard. After three years of dedicated service that brought new strength to the journal, Robin Inglis is stepping down as Editor in Chief. His replacement, Dr Gerald Pocius from Memorial University of Newfoundland, brings to MHR not only a well-established reputation as one of North America's leading scholars of material culture, but also a new group of advisors to the board. These changes are noted on the inside front cover, while Gerald's reflections on some aspects of the shape of the field today are provided in our lead article. To those individuals now leaving the board, we extend our heartfelt thanks. To Gerald and the new advisory board, we offer the warmest of welcomes.
2 Fortunately for the journal, the end of Robin's tenure as Editor in Chief does not mean the end of his affiliation with MHR, for Robin will continue to offer us his wisdom, experience and unique perspective through service on the advisory board. Robin's contribution to MHR is readily apparent in any survey of the past seven issues: a renewed vigour in the editorial content of the journal, the addition of new features such as film and video reviews, and a greater emphasis on exhibitions as an essential component of material culture studies.
3 This latter quality will no doubt stand out as the hallmark of Robin's term. When Robin agreed to take on the position of Editor in Chief, he brought to the job years of experience from within the Canadian museum community, including service as president of the Canadian Museums Association. Yet those who have had the privilege to work with Robin know that his impressive credentials as a museum director and administrator have never dulled his passion for front-line museum work. Indeed, it is his enthusiastic commitment — active and intellectual — to the preservation, study and public presentation of material culture that makes Robin such an example for us all.
4 Beyond this, and less evident to the reader-ship, is the simple fact that Robin has served the journal so well through three years of increasing fiscal pressure. And in the voluntary spirit upon which we depend, he has always given generously of his own time while often absorbing day-to-day expenses. Nevertheless, Robin continued to look for innovative ways of adding to and improving the quality of this publication under his tenure. His success and hard work over the past three years, and his continued dedication to the cause, are lasting gifts for which we owe a great debt of gratitude. Many thanks, Robin!
5 Ce numéro de la Revue d'histoire de la culture matérielle marque une importante « relève de la garde ». Après trois ans de services assidus qui ont insufflé une nouvelle vigueur à la publication, Robin Inglis quitte son poste de chef de la rédaction. Il est remplacé par Gerald Pocius, de l'Université Memorial de Terre-Neuve, qui arrive à la Revue non seulement avec une solide réputation d'éminent spécialiste de la culture matérielle en Amérique du Nord, mais aussi avec un nouveau groupe de conseillers pour le Comité consultatif. Ces changements au Comité apparaissent en deuxième page de couverture et les réflexions de Gerald sur certains aspects que revêt la spécialité de nos jours sont présentées dans le premier article. Nous adressons nos remerciements les plus sincères aux personnes qui quittent à présent le Comité et souhaitons chaleureusement la bienvenue à Gerald et au nouveau Comité consultatif.
6 Heureusement pour notre publication, la fin du mandat de Robin en tant que chef de la rédaction ne signifie pas celle de son association avec la Revue, car il continuera de nous faire profiter de sa sagesse, de son expérience et de sa vision particulière au sein du Comité consultatif. On percevra facilement ce qu'il a apporté à la Revue en consultant les sept derniers numéros : nouvelle vigueur de la partie rédactionnelle, introduction de nouvelles rubriques (critiques de films et de vidéos, par exemple) et place plus grande donnée aux expositions considérées comme un élément essen-tiel des études en culture matérielle.
7 C'est sans doute cette dernière qualité que l'on retiendra comme ayant marqué le mandat de Robin. Lorsqu'il a accepté le poste de chef de la rédaction, Robin comptait des années d'expérience acquise dans les musées canadiens et, notamment, en tant que président de l'Association des musées canadiens. Pour-tant, ceux et celles qui ont eu le privilège de travailler avec lui savent que, malgré ses titres impressionnants de directeur et d'administrateur de musée, sa passion pour le travail de première ligne n'a jamais faibli. C'est d'ailleurs son engagement enuiousiaste, tant dans l'action que dans la réflexion, à préserver, étudier et présenter au public la culture matérielle qui fait de Robin un tel exemple pour nous tous.
8 Au-delà de ceci, et ce qui est moins évident aux lecteurs et lectrices, il y a le simple fait que Robin a si bien défendu les intérêts de la Revue durant trois ans de pression financière croissante. Et, selon l'esprit de bénévolat dont nous dépendons, il a toujours donné généreusement de son temps tout en absorbant souvent des dépenses quotidiennes. Néanmoins, pendant son mandat, Robin a continué de chercher des moyens novateurs d'enrichir la publication et d'en améliorer la qualité. Sa réussite, le dur travail accompli ces trois dernières années et son constant dévouement à la cause sont des cadeaux durables pour lesquels nous lui devons toute notre reconnaissance. Merci Robin!