1 Peter Rider has served as Editor in Chief of the Material History Review for the past four years. He has provided wise and creative editorial direction over MHR numbers 28 (fall 1988) through 37 (spring 1993). Working in close liaison with numerous authors and reviewers, with members of the national editorial board and with the journal's production team in Ottawa, Peter has been successful in his efforts to shepherd this publication through a formative period in its seventeen-year history. Today, due in no small part to Peter's editorial leadership, the Material History Review stands as Canada's foremost interdisciplinary journal of artifact studies.
2 In handing over the duties of editor in chief to Robin Inglis, Peter will be turning his considerable talents to other assignments in his position as Atlantic Provinces Historian at the Canadian Museum of Civilization. Accordingly, it is entirely appropriate to pause here to acknowledge and affirm Peter's contribution to the life of MHR.
3 Peter Rider is a friend of history. Much of his time is devoted to understanding the past; fathoming its secrets; capturing its spirit; explaining its subtleties. Peter's fascination with history has taken him into the world of museums. He has probed the relationship between the idea and the artifact and he has helped to clarify the boundaries of Canadian material history scholarship. Writing in the fall 1984 edition of this journal, he sought to define the emerging subfield of history known as material history. In an article titled, "The Concrete Clio," he reminded us of the bond between material history and museology:
4 Peter was a colleague and good friend of the review's founding editor, Barbara Riley. His first formal connection with MHR goes back fifteen years, when he contributed the piece, "Dominion Glass Company Records," to the Fall 1978 edition. Peter subsequently joined its editorial board in 1984. Serving as member of the editorial board, he worked with Barbara to help fashion a distinctively Canadian journal of artifact studies.
5 Upon assuming the responsibilities of editor in chief, Peter added his own special qualities to the life of the journal. With impressive credentials including a doctorate in history from the University of Toronto, a four-year stint as Associate Editor of the Urban History Review, and a professional experience that placed him at the center of the Canadian museum community, Peter brought continuity, good judgement, intellectual integrity and scholarly acumen to the day-to-day affairs of MHR.
6 All those who read MHR on a regular basis and those who look to this publication to reflect the most recent information and insights on material history scholarship, owe Peter Rider a debt of gratitude for his vision and hard work.
7 Peter Rider a été chef de la rédaction de la Revue d'histoire de la culture matérielle pendant les quatre dernières années. Il a présidé avec sagesse et créativité à l'élaboration des numéros 28 (automne 1988) à 37 (printemps 1993) de la revue. En étroite collaboration avec de nombreux auteurs et critiques, avec les membres du comité de rédaction national et avec l'équipe de production à Ottawa, Peter a su guider la revue à travers une période décisive de ses dix-sept années d'existence. C'est en grande partie grâce à son leadership à la rédaction que la Revue d'histoire de la culture matérielle est aujourd'hui la première publication interdisciplinaire d'études sur les artefacts.
8 En cédant à Robin Inglis les fonctions de chef de la rédaction, Peter pourra employer ses nombreux talents à d'autres tâches, à titre d'historien des provinces de l'Atlantique au Musée canadien des civilisations. En conséquence, il convient tout à fait de prendre ici un moment pour reconnaître l'apport de Peter à la vie de la Revue d'histoire de la culture matérielle.
9 Peter Rider est un ami de l'histoire. Il consacre une bonne partie de son temps à étudier le passé, à en pénétrer les secrets, à en saisir l'esprit et à en expliquer les subtilités. La fascination que l'histoire exerce sur lui l'a entraîné dans le monde des musées. Il s'est penché sur le rapport entre l'idée et l'artefact, et il a aidé à préciser les frontières des études sur l'histoire de la culture matérielle canadienne. Dans un article intitulé « The Concrete Clio », publié dans le numéro de l'automne 1984 de la revue, il tentait de définir le nouveau sous-domaine qu'était l'histoire de la culture matérielle et rappelait ses liens avec la muséologie :
L'énoncé du but des musées de l'histoire humaine permet de définir l'histoire de la culture matérielle et de préciser la façon de l'étudier (p. 96).
10 Peter était un collègue et grand ami de Barbara Riley, la fondatrice et première rédactrice de la Revue d'histoire de la culture matérielle. Ses liens officiels avec la revue remontent à la publication, il y a quinze ans, d'un article intitulé « Dominion Glass Company Records » dans le numéro de l'automne 1978. Peter est par la suite entré au comité de rédaction en 1984. À ce titre, il a travaillé avec Barbara à façonner un périodique bien canadien d'études sur les artefacts.
11 Devenu chef de la rédaction, Peter a apporté ses qualités personnelles à la vie de la revue. Avec un bagage impressionnant, dont un doctorat en histoire de l'Université de Toronto, quatre années à titre de rédacteur adjoint de la Revue d'histoire urbaine et une expérience professionnelle qui le mettait au centre de la collectivité muséologique canadienne, Peter a apporté continuité, jugement, intégrité intellectuelle et perspicacité érudite à la gestion des affaires quotidiennes de la revue.
12 Tous les lecteurs habituels de la revue et tous ceux qui la consultent en espérant y trouver les nouvelles et les perspectives les plus récentes au sujet des études sur l'histoire de la culture matérielle doivent reconnaissance à Peter Rider pour sa vision et son labeur.