1 Le Comité canadien pour la conservation du patrimoine industriel s'est assigné le mandat de favoriser l'étude, la protection et l'interprétation de vestiges qui, au Canada, sont représentatifs de la civilisation préindustrielle et industrielle, et de promouvoir toute activité éducative et de diffusion à cet égard.
2 C'est donc une toute nouvelle dimension qui est donnée à la culture matérielle lorsqu'on l'applique à ce contexte particulier. Effectivement, la culture matérielle peut se consacrer à l'étude ou à la mise en valeur de vestiges tels que des ateliers, manufactures, usines et leurs installations et environnement immédiat, des équipements, machines, outils et produits, l'habitat et les lieux assignés aux services publics, la documentation pertinente à ces objets et structures ainsi que les témoignages associés au savoir-faire ouvrier, aux traditions et aux innovations techniques.
3 À ce jour, le Comité canadien pour la conservation du patrimoine industriel compte plus de soixante membres répartis dans presque toutes les provinces et territoires. Le recrutement des membres se fait auprès des chercheurs, éducateurs, muséologues, architectes, ingénieurs et personnes affiliées à des associations scientifiques et ouvrières, à des maisons d'enseignement, des communautés et corporations régionales ainsi qu'à l'entreprise privée. Le bulletin de liaison Machines, publié deux fois par année, sert à échanger et diffuser l'information relative aux projets en cours, à travers le Canada, dans tous les domaines se rattachant au patrimoine industriel : préservation de sites, acquisition d'objets techniques, collecte de documents d'archives, comptes rendus de colloques et de conférences, séminaires de formation et ainsi de suite.
4 L'action de ce comité serait nulle si elle n'était complétée par celle de sous-comités responsables de questions particulières comme les adhésions, le bulletin de liaison, le financement et les publications. Parmi les projets qui se développeront au cours des prochaines années, mentionnons tout d'abord la planification d'une conférence internationale sur le patrimoine industriel, qui aura lieu en septembre 1994 dans les régions de Montréal, d'Ottawa et du sud de l'Ontario (Hamilton et Niagara Falls). Le Comité étudie en outre la possibilité d'organiser des séminaires de formation dans le domaine de l'archéologie industrielle, en collaboration avec des universités et des organismes pertinents. Enfin, il travaille ardemment à l'établissement de critères d'évaluation en vue de la nomination de cinq sites représentatifs du patrimoine industriel canadien et susceptibles d'être intégrés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
5 Le Comité canadien pour la conservation du patrimoine industriel invite donc avec plaisir tous ceux qui s'intéressent à la culture matérielle associée au milieu industriel à se joindre à ses activités. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec Louise Trottier, présidente du Comité canadien pour la conservation du patrimoine industriel, au Musée national des sciences et de la technologie, C.P. 9724, Terminus d'Ottawa, Ottawa (Ontario) KlG 5A3; téléphone, (613) 991-6705, télécopie, (613) 990-3636.