Introduction

Regards croisés sur l’évolution et le rayonnement de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB) lors de la commémoration de son 50e anniversaire, 2021

Gregory Kennedy
Université de Moncton
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1 Nous sommes ravis de présenter ce numéro spécial consacré à l’histoire de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB), un organisme jeunesse créé d’abord sous le nom d’Activités-Jeunesse en 1971 et restructuré sous une nouvelle appellation en 1987–1988. La recherche et la production d’un numéro spécial pour une revue scientifique s’inscrivent dans un projet de plus grande envergure de la FJFNB – « Rayonnement du Mouvement Par et Pour » – mené dans le cadre de la commémoration de son cinquantenaire qui aura lieu au mois d’octobre 2021. Le projet comprend également une exposition muséale en développement avec le Musée acadien de l’Université de Moncton ainsi qu’une série d’activités grand public. Ce numéro spécial représente la réalisation principale de l’axe scientifique de ce projet. En plus de nourrir la réflexion quant aux perspectives d’avenir de la FJFNB, les articles scientifiques présentés ici offrent une contribution importante à l’avancement de nos connaissances en histoire de l’Acadie contemporaine et de la jeunesse au Canada. Le partenariat entre l’Institut d’études acadiennes (IEA) et la FJFNB visait la construction de savoirs des universitaires et des acteurs communautaires. L’accès aux archives de l’organisme a offert un terrain particulièrement riche pour la recherche. D’ailleurs, ce projet a créé des occasions d’emploi et de formation pour des étudiantes et des étudiants à titre d’auxiliaires de recherche et même, dans un cas, comme coauteure. Nous espérons que ce modèle de collaboration va inspirer d’autres projets de partenariat dans notre région et ailleurs.

2 En effet, les divers organismes jeunesse à travers le Canada restent peu étudiés par les chercheures et chercheurs, malgré leur grande importance pour la société. L’intérêt d’étudier la FJFNB sur le plan historique, mais aussi à partir d’un point de vue interdisciplinaire en appelant notamment aux sciences politiques, à la sociologie et aux études culturelles nous est apparu particulièrement porteur, s’avère assez évident. Certes, la FJFNB s’inscrivait dans le nouveau nationalisme de la deuxième moitié du XXe siècle. Si d’autres spécialistes se sont penchés sur ce mouvement en Acadie1, les activités de la FJFNB, un organisme créé pour et dirigé par les jeunes, constitue une manifestation exceptionnelle de cette idéologie englobant l’acadianité dans ses diverses formes, mais également d’autres thèmes particuliers aux jeunes tels que les sports et les préoccupations environnementalistes. Les jeunes se distinguent des adultes et ne voient pas leur participation à la FJFNB comme un stage professionnel ou une éducation expérientielle en vue de l’avenir, mais plutôt comme une véritable contribution à la société. Il s’agit donc d’un organisme jeunesse, un organisme acadien et un organisme de leadership consacré à l’action collective en milieu minoritaire. La FJFNB chevauche donc plusieurs terrains d’enquête privilégiés par les universitaires et les acteurs politiques. Par exemple, la création d’Activités-Jeunesse en 1971 s’inscrit dans l’histoire de l’évolution de l’État providence au Canada. Les spécialistes ont souligné comment l’État a appuyé financièrement, mais aussi cherché à encadrer, divers organismes d’action collective en milieu minoritaire y compris des organismes jeunesse. En même temps, l’Acadie s’est dotée d’un ensemble d’organismes nationalistes pour représenter ses intérêts.2 La FJFNB a conservé son autonomie relative à la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) et la Société nationale de l’Acadie (SNA) en même temps qu’elle a collaboré avec ces organismes à différents moments et sur divers dossiers. La FJFNB a aussi fait un effort pour tisser des liens avec d’autres organismes jeunesse francophones au pays, notamment dans le cadre des Jeux de la francophonie canadienne. Enfin, devant ces constats préliminaires, il nous semble à propos de nous demander, pour quelle Acadie se mobilisent les jeunes et au nom de quels objectifs provinciaux et nationaux?

3 Autour de cette vaste question de recherche, les articles réunis dans le présent numéro analysent plusieurs activités de la FJFNB menées au cours des 50 dernières années. La première contribution est un texte de synthèse d’Éric Forgues, directeur de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), portant sur l’évolution de l’action collective dans la FJFNB. Forgues met l’accent sur la pertinence des études sur la FJFNB :

L’organisme à l’étude nous semble représentatif de la vague d’organismes qui sont créés à partir des années 1970, dans la foulée de l’intervention de l’État canadien dans le domaine des langues officielles, ainsi que de la relation qui s’amorce entre l’État et les organismes acadiens et francophones au lendemain de l’adoption de la Loi sur les langues officielles en 1969. Suivre son évolution sur ses 50 années d’existence, c’est aussi suivre l’évolution de cette relation et mieux comprendre les rapports qui se tissent entre l’État canadien et les groupes d’intérêts dans le domaine des langues officielles.

En retraçant les origines de l’organisme après une série de ralliements, Forgues explique les objectifs initiaux du mouvement jeunesse et leur évolution au cours de ses 50 ans. Aujourd’hui, la FJFNB est présente dans les 22 écoles francophones de la province, mais cette réussite est la résultante d’une longue campagne d’activités et de mobilisations des acteurs locaux. S’appuyant sur les documents officiels des réunions de la FJFNB et surtout sur les entrevues réalisées auprès d’une dizaine de leaders de l’organisme, le texte propose une lecture approfondie de son histoire, mettant l’accent sur le pouvoir d’agir des acteurs et les diverses stratégies employées pour le bonifier. Nathalie Namukoma Salibaya, stagiaire à l’ICRML et étudiante au programme de maîtrise en administration publique de l’Université de Moncton, a réalisé les entrevues. Parmi les informations recueillies, nous en apprenons sur l’importante mobilisation des jeunes autour des enjeux particuliers, comme la reconnaissance des droits de la communauté LGBTQ+. Forgues termine son étude en soulignant la dynamique d’institutionnalisation derrière la création de la FJFNB et d’autres organismes jeunesse : « nous pouvons parler en quelque sorte d’une coconstruction de l’action collective de la jeunesse francophone ». Enfin, il insiste sur la nature préliminaire de son analyse et invite à la réalisation d’autres études plus approfondies sur les acteurs de cet organisme, « leurs aspirations, leurs valeurs, leurs inquiétudes et leurs espoirs envers leur avenir et l’avenir de leur communauté ».

4 D’une synthèse générale de l’évolution de l’action collective à la FJFNB, nous passons ensuite à une étude détaillée d’un sujet particulier, soit la participation néo-brunswickoise aux Jeux de la francophonie canadienne (JeuxFC) en 2008 et en 2017. Christine Dallaire, professeure titulaire à la Faculté des sciences de la santé à l’Université d’Ottawa, et grande spécialiste du sport et de l’activité physique dans une perspective socioculturelle, a réalisé une étude fouillée sur « les choix de la FJFNB dans ces délibérations comparativement à d’autres délégations aux JeuxFC et dans le contexte des prises de position qui orientent d’autres jeux francophones ». Elle a notamment étudié l’expérience des participantes et des participants du Nouveau-Brunswick, en affirmant que « la FJFNB maintient un équilibre fragile, mais nécessaire, entre la compétition d’élite et la rencontre de l’autre pour mettre en place un milieu agréable et favorable à l’épanouissement des participants ». Les JeuxFC réunissent près de 1 000 adolescentes et adolescents tous les trois ans depuis 1999. Une des forces de l’article est son axe comparatif : nous apprenons des stratégies de la FJFNB pour obtenir des victoires vis-à-vis d’autres délégations. À l’évidence des résultats obtenus à compter de 2008, il est apparent que ces stratégies ont atteint les objectifs escomptés. Pour ce faire, « l’association jeunesse met à profit une situation démographique et géographique relativement avantageuse pour les francophones de la province, ce qui permet de soutenir un niveau plus élevé de complétude institutionnelle et une vitalité communautaire ». Qui plus est, Dallaire explique l’importance de la succession des délégués de la FJFNB pour les JeuxFC. En effet, les personnes sélectionnées pour les jeux de 2017 étaient majoritairement des anciens participants aux jeux précédents. Bref, cette étude démontre l’évolution de l’action collective de la FJFNB dans le cadre d’une grande activité pancanadienne, surtout pour la période la plus récente, à savoir depuis 1999.

5 Les JeuxFC disposaient d’une composante culturelle, et cet aspect des activités de la FJFNB est également analysé dans l’étude suivante consacré à la Semaine de la fierté française/acadienne organisée au Nouveau-Brunswick de 1974 jusqu’à 1986. Réunissant Philippe Volpé, historien et stagiaire postdoctoral à l’IEA avec Selma Zaiane-Ghalia, professeure agrégée à l’École de kinésiologie et de loisir et Samuelle Saindon, étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université de Moncton, cet article explique l’histoire et l’évolution de l’une des « activités iconiques » d’Activités-Jeunesse, l’ancêtre de la FJFNB. Les auteurs expliquent que « l’ambivalence identitaire » au cœur de cette activité est symbolisée par le changement d’appellation et la diversité d’activités organisées sur le plan régional au cours des années 1970–1980. Cette étude s’appuie sur un travail de dépouillement des fonds d’archives au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson (CEAAC) et au Centre de documentation et d’études madawaskayennes (CDEM) de l’Université de Moncton, y compris de volumineux dossiers de presse provenant des journaux francophones de la province tels que L’Évangéline, Le Point, L’Aviron, Le Voilier, Le Madawaska et La Boueille. À l’origine, les activités de la Semaine avaient comme objectifs la promotion de la langue et de la vie françaises, mais à partir de 1979, l’année du 375e anniversaire de la fondation de l’Acadie française en 1604, la référence acadienne a commencé à prendre du galon. Ce n’est pas une coïncidence qu’il s’agit également d’une période marquée par les « succès relatifs du Parti acadien à l’élection générale provinciale de 1978 et les résultats positifs de la Convention d’orientation nationale des Acadiens du Nouveau-Brunswick (CONA) ». Selon les auteurs :

Durant plus d’une décennie, la Semaine de la fierté française/acadienne a été l’une des activités phares d’Activités-Jeunesse. Par son ensemble d’activités, ralliant et engageant la jeunesse francophone et acadienne des écoles secondaires du Nouveau-Brunswick, l’évènement s’est à la fois constitué en véritable microcosme et catalyseur des préoccupations et des intérêts des jeunes membres de l’organisme.

Toutefois, les auteurs constatent également que l’accent mis sur l’acadianité avait un effet sur la participation des jeunes du Madawaska, plus attachés à l’identité brayonne. Pendant les années 1980, la Semaine de la fierté acadienne a subi un certain assoupissement, notamment en faveur d’une Journée de la jeunesse, officiellement reconnue par le gouvernement McKenna en 1987. À partir de 1989, le secteur francophone du ministère de l’Éducation s’occupait d’une nouvelle Semaine provinciale de la fierté française. Bref, à l’époque de la transition d’Activités-Jeunesse à la FJFNB, les interrogations identitaires se poursuivent et invitent la réalisation d’autres recherches futures sur cette période charnière des mobilisations des jeunes en Acadie du Nouveau-Brunswick, et ailleurs dans les provinces maritimes.

6 Ce numéro spécial se termine avec un texte approfondi sur le militantisme féministe de la jeunesse acadienne d’âge scolaire (14–18 ans) de 1971 à nos jours. Comme le premier texte de synthèse d’Éric Forgues, celui de Philippe Volpé traite de toute l’histoire d’Activités-Jeunesse et de la FJFNB, mais avec un thème plus spécifique. L’auteur explique la double marginalisation des Acadiennes dans les mobilisations par le biais de leur genre et leur langue. Sensible à la problématique de l’intersectionnalité, Volpé retrace la présence des femmes dans l’organisme jeunesse au Nouveau-Brunswick, notamment dans les conseils exécutifs d’Activités-Jeunesse et le bureau de direction de la FJFNB. Si la présidence a été très largement occupée par de jeunes hommes, les autres fonctions sont occupées majoritairement par les femmes, puis ces dernières sont encore plus présentes au sein des comités locaux de leurs écoles. Malgré cette situation, Volpé explique qu’« au cours de ses premières années d’existence, Activités-Jeunesse n’aborde pas la question spécifique des femmes et leurs revendications », malgré l’occasion de s’y dévouer au moment de l’Année internationale de la femme en 1975. Avec le temps néanmoins, l’organisme jeunesse s’intéresse davantage à cette question, notamment lors du projet « Droits des jeunes » lancé en 1978 et à la suite d’une conférence publique donnée par le Conseil consultatif sur la condition de la femme du Nouveau-Brunswick en 1981. Volpé analyse également les multiples articles publiés dans le journal officiel de l’organisme, Le Mashqoui, de 1979 à 1985, et les objectifs qui y sont avancés pour améliorer l’éducation sexuelle au cours des années 1980. Pour ce qui est des années 1990, l’organisme jeunesse met davantage l’emphase sur des initiatives concrètes en réponse aux problèmes sociaux tels que la consommation de drogues et d’alcool, les abus sexuels, les maladies transmises sexuellement, et le suicide. Volpé insiste sur le dynamisme de la FJFNB, mais aussi sur sa discontinuité dans le militantisme féministe. Vers les années 2010, il observe l’adoption des thèmes tels que l’inclusion et la diversité, notamment marquée par l’idée d’intégrer davantage de jeunes immigrantes et immigrants, mais aussi d’aspects relatifs au genre, par exemple, l’organisation d’une campagne pour l’adoption de codes vestimentaires inclusifs et respectueux de la diversité dans les écoles de la province. En conclusion de son article, l’historien encourage la réalisation de nouvelles études parce que, « AJ et la FJFNB, malgré leur rôle phare dans le mouvement scolaire acadien et francophone de la période étudiée, ne résument pas pour autant l’ensemble des initiatives menées par les jeunes féministes des 50 dernières années ».

7 Dans l’ensemble, les quatre études proposent de nouvelles pistes de réflexion pour la recherche en étude des jeunes et pour l’action collective jeunesse. Nous ne prétendons pas que ces textes mettent un point au sujet. Si le but principal du présent numéro est de faire avancer nos connaissances quant à l’histoire de l’Acadie contemporaine et de la jeunesse, il aspire aussi à montrer la multiplicité et la portée des travaux qui peuvent être réalisés à partir des riches fonds d’archives disponibles au CEAAC à l’Université de Moncton et ailleurs. Ces fonds peu exploités ont beaucoup de potentiel pour la recherche scientifique. Qui plus est, l’ICRML continue ses travaux notamment avec la collecte de données et la réalisation d’entrevues avec les acteurs jeunesse du passé et d’aujourd’hui.3 Face à cette dense documentation et au terme des études menées et des pistes de recherches lancées, nous pouvons imaginer la réalisation de thèses de maîtrise et de doctorat, la rédaction d’autres articles scientifiques, et même d’ouvrages consacrés à la FJFNB et/ou à la jeunesse acadienne. Il serait par ailleurs stimulant de réaliser des études comparatives avec d’autres organismes jeunesse sur le plan national – francophones et anglophones –, ce qui permettrait d’apporter des contributions importantes à notre compréhension de l’engagement des jeunes, de leurs idées, leurs projets et leurs besoins. En définitive, nous disposons de 50 ans de documents écrits et oraux sur l’évolution de la FJFNB qui témoignent de sa capacité d’adaptation et de sa résilience jusqu’à nos jours. Nous souhaitons donc que les chercheures et chercheurs ainsi que les étudiantes et étudiants ne manqueront pas à l’appel pour poursuivre l’entreprise lancée ici.

8 Nous tenons à remercier nos partenaires dans la production de ce numéro spécial. D’abord, nous aimerions souligner la collaboration de la Revue d’études sur le Nouveau-Brunswick. Étant donné le statut de la FJFNB comme organisme provincial, nous ne pouvions pas imaginer un meilleur partenariat pour réaliser notre travail. Qui plus est, l’accessibilité de la revue en ligne constitue un atout considérable pour nos divers publics y compris les jeunes eux-mêmes. D’ailleurs, il faut souligner l’appui financier du ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick et du programme fédéral Jeunesse Canada au Travail. La collaboration du CEAAC, du Musée acadien et de l’alUMni de l’Université de Moncton nous a été précieuse, surtout pour l’accès aux fonds d’archives et d’autres objets de la FJFNB ainsi que pour l’organisation d’activités favorables à la mobilisation des connaissances relatives à ces travaux scientifiques, lesquels auront largement lieu à l’occasion de la rentrée universitaire 2021. Finalement, nous sommes reconnaissants d’avoir eu l’opportunité de travailler directement avec les jeunes de la FJFNB dans le cadre de leur ambitieux projet, « Rayonnement du Mouvement Par et Pour ». Nous espérons que notre contribution sur le plan scientifique saura susciter de belles discussions chez les jeunes au cours des prochains mois. Nous sommes toujours en meilleure posture pour répondre aux défis contemporains quand nous comprenons notre histoire. Les accomplissements de la FJFNB méritent notre attention, et ses défis sont riches en enseignement, sur le milieu minoritaire au Nouveau-Brunswick et au Canada.

Gregory Kennedy
Professeur agrégé en histoire et directeur scientifique de l’Institut d’études acadiennes
Université de Moncton
Notes
1 Joel Belliveau, Le « moment 68 » et la réinvention de l’Acadie (Ottawa : Presses de l’Université Ottawa, 2014); Patrick D. Clarke (dir.), Clio en Acadie. Réflexions historiques (Québec : Presses de l’Université Laval, 2014); Philippe Volpé et Julien Massicotte, Au temps de la « révolution acadienne » : les marxistes-léninistes en Acadie (Ottawa : Presses de l’Université Ottawa, 2019).
2 Pour ne citer que quelques ouvrages récents sur ce thème : Maurice Basque, La Société nationale de l’Acadie : au cœur de la réussite d’un peuple (Tracadie : Les Éditions de la Francophonie, 2006); Stéphanie Chouinard, « L’élite en francophonie canadienne comme catégorie sociale persistante : la gouvernance communautaire en perspective », Francophonies d’Amérique, nº 37 (2015) : 65–76; Michelle Landry, L’Acadie politique. Histoire sociopolitique de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (Québec : Presses de l’Université Laval, 2015); Joseph-Yvon Thériault, Faire société : société civile et espaces francophones (Sudbury : Prise de parole, 2007).
3 Pour plus de renseignements sur les activités de l’ICRML dans ce sens, consulter Anne Robineau, Josée Guignard Noël, Sylvain St-Onge et Éric Forgues, « Rapport d’impact de la philosophie du « par et pour » et son application au sein du réseau jeunesse de la francophonie canadienne sur le développement personnel et professionnel des jeunes d’expression française », (2020) https://icrml.ca/fr/recherches-et-publications/projets-en-cours/item/83038-rapport-d-impact-de-la-philosophie-du-par-et-pour-et-son-application-au-sein-du-reseau-jeunesse-de-la-francophonie-canadienne-sur-le-developpement-personnel-et-professionnel-des-jeunes-d-expression-francaise.