@article{Miall_1994, title={PALEOSCENE 16. Sequence Stratigraphy and Chronostratigraphy: Problems of Definition and Precision in Correlation, and Their Implications for Global Eustasy}, volume={21}, url={https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/3828}, abstractNote={Sequence stratigraphy, as proposed by the Exxon school, represents a new paradigm in geology, whereby sequences are regarded as eustatic in origin, and are therefore to be considered superior, as chronostratigraphic indicators, to all other recorders of stratigraphic age. Such an approach is built on circular reasoning and may result in a sequence framework consisting of a poorly correlated assortment of regional events with little or no global significance. Sequence correlation beyond the physical tracing that can be accomplished within an individual basin depends on the use of conventional chronostratigraphic indicators, primarily biostratigraphy. Biostratigraphic correlation is characterized by imprecisions reflecting the rates of evolution and fossil preservation. Global correlation and dating of biozones is hampered by faunal/floral provincialism and errors inherent in numerical (e.g., radiometric) dating. At present, the best available chronostratigraphic dating methods contain potential errors of up to a few million years. This is equal to or greater than the event spacing of the "third-order cycles", which constitute the main subdivisions of Exxon’s global cycle chart. Therefore, sequence frameworks in different basins cannot be reliably distinguished on the basis of chronostratigraphic evidence. Much research indicates the importance of regional tectonic processes in the generation of stratigraphic sequences. For this reason, the test of global synchroneity remains central to a resolution of the tectonic-versus-eustatic debate for these cycles, and this currently constitutes one of the most vigorous and exciting areas of stratigraphic research. Résumé La notion de stratigraphie séquentielle telle que proposée par l’école depensée de Exxon constitue un paradigme nouveau en géologie. Selon ce nouveau paradigme, les séquences présentent un caractère eustatique à l’origine et par conséquent, doivent être considérées comme des marqueurs stratigraphiques d’une classe supérieure à tous les autres marqueurs chronostratigraphiques. Une telle approche repose sur un raisonnement tautologique qui pourrait donner lieu à un arrangement des séquences constituées d’événements régionaux mal corrélés et ayant peu ou pas de valeur à l’échelle planétaire. Une corrélation séquentielle qui dépasse la simple reconnaissance de caractères physiques à l’intérieur d’un bassin particulier dépend de l’utilisation de marqueurs chronostratigraphiques conventionnels, principalement biostratigraphiques. La corrélation biostratigraphique comporte des imprécisions provenant de la variabilité des taux d’évolution et de préservation des fossiles. L’existence de provincialismes fauniques ou floraux ainsi que d’erreurs inhérentes aux datations chiffrées (c-.à-d. radio-métriques) nuisent aux corrélations à l’échelle planétaire ainsi qu’aux datations de biozones. Les meilleures méthodes actuelles de datation comportent des erreurs possibles de quelques millions d’années. Cela équivaut à desécarts qui équivalent ou qui sont plus grands que ceux des « cycles de troisième ordre de grandeur », lesquels constituent les principales subdivisions du diagramme des cycles planétaires de l’école de Exxon. Par conséquent, on ne peut différencier de manière fiable les arrangements séquentiels de différents bassins, en se basant sur des critères chronostratigraphiques. De nombreuses recherches montrent l’importance des mécanismes tectoniques régionaux dans l’élaboration des séquences stratigraphiques. En conséquence, voilà pourquoi le test de synchronisme planétaire est encore d’une importance vitale dans la détermination du caractère tectonique ou esutatique de ces cycles. Et présentement cela constitue l’un des champs de recherche des plus dynamiques et des plus excitants en stratigraphie.}, number={1}, journal={Geoscience Canada}, author={Miall, Andrew D.}, year={1994}, month={Mar.} }